-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
L’OIM salue le rapport du Secrétaire général des Nations Unies intitulé « Rendre les migrations bénéfiques à tous »
New York - L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, a salué mardi (11/01) la publication du rapport du Secrétaire général des Nations Unies intitulé Rendre les migrations bénéfiques à tous. Le rapport intervient à un moment crucial dans le processus d’élaboration d’un Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, et il contribuera grandement au discours mondial sur la migration internationale.
« Rendre les migrations bénéfiques à tous » apporte une analyse et une vision prospectives ainsi qu’une approche raisonnée aux défis contemporains autour de la migration et à la manière de les aborder », a déclaré Michele Klein Solomon, Directrice générale chargée du pacte mondial sur la migration.
Rendre les migrations bénéfiques à tous reconnaît la nécessité de s’attaquer aux facteurs qui contraignent les personnes à quitter leur domicile à la recherche d’une vie meilleure et plus sûre. L’accent est mis à juste à titre sur des approches regroupant l’ensemble des gouvernements et de la société aux niveaux local, national, régional et mondial, caractérisées par des partenariats réels non seulement entre les gouvernements mais également avec les employeurs, les syndicats, les entités de la société civile et les migrants eux-mêmes, en vue de gérer la migration.
Le rapport fait état du fait que la plupart des 258 millions de migrants internationaux se déplacent déjà par des moyens sûrs, ordonnées et réguliers et qu’ils apportent des avantages considérables à leurs pays de destination et d’origine.
Le rapport fait notamment remarquer que : les migrants dépensent en moyenne 85 pourcent de leurs revenus dans leurs pays d’accueil, comblant non seulement les pénuries de main-d’œuvre et de compétences mais contribuant aussi directement à la croissance économique par la consommation de biens et services localement. En outre, les migrants rapatrient 15 pourcent de leurs revenus - quelque 600 milliards de dollars en 2017, d’après les estimations de la Banque mondiale - au profit de leurs familles et communautés dans les pays d’origine qui représentent, pour bon nombre, une aide vitale.
Toutefois, de nombreux pays sont aujourd’hui confrontés à d’importants défis concernant la gouvernance des migrations.
La migration étant une réalité croissante à travers le monde, le rapport redonne une cohérence au récit sur la migration. Il exhorte les gouvernements à mettre en place des systèmes nationaux de gestion des migrations, fondés sur l’état de droit. Il insiste sur la nécessité de tirer le meilleur de la migration.
L’OIM salue en particulier l’attachement du rapport à la notion selon laquelle la migration doit être un choix et non une obligation et à la protection des droits de tous les migrants. L’OIM partage l’inquiétude du Secrétaire général des Nations Unies concernant les migrants en situation de vulnérabilité, notamment ceux qui migrent au sein de flux composites et ceux touchés par les effets croissants de la dégradation de l’environnement et des changements climatiques. L’accent que le rapport met sur la réponse à la migration irrégulière est aussi particulièrement apprécié.
« Le meilleur moyen pour les gouvernements de mettre fin à la stigmatisation de l’illégalité et aux mauvais traitements subis par les migrants est de mettre à leur disposition davantage de moyens légaux pour migrer, éliminant ainsi les mesures incitant les individus à enfreindre la loi, tout en répondant mieux aux besoins de main-d’œuvre étrangère des marchés », a déclaré le SG des Nations Unies, Antonio Guterres.
Faisant écho aux débats tenus lors de la phase de consultations du processus du pacte mondial, le rapport met la priorité sur la recherche de voies régulières permettant aux migrants d’accéder aux offres du marché du travail à tous les niveaux de compétences. Ces voies doivent être mises en place en fonction du marché du travail et des évaluations démographiques dans les pays de destination, non seulement aujourd’hui mais aussi pour les décennies à venir.
C’est l’une des mesures que le rapport propose afin de réduire à la fois l’incidence et les risques de la migration irrégulière et du recrutement informel de migrants. Les partenariats pour le développement des compétences sont une proposition innovante pour remédier aux pénuries de compétences dans les pays de destination tout en profitant aux pays d’origine, en formant leur main-d’œuvre. Une autre solution innovante serait de mettre en place des initiatives transfrontalières de recrutement éthique identifiées comme prometteuses pour la réduction à la fois des coûts et des risques pour les migrants.
Dans le même temps, Rendre les migrations bénéfiques à tous reconnaît clairement que les gouvernements détiennent l’autorité pour déterminer les conditions d’entrée et de séjour des migrants, conformément aux normes internationales, et reconnaît également les préoccupations légitimes des pays en matière de sécurité. Le Rapport souligne que la migration n’est pas une menace à proprement parler et insiste sur l’importance de garantir des approches collectives à la sécurité humaine, publique et à celle des Etats, y compris à la gestion des frontières et aux retours.
Le Rapport traite de la migration sous un angle positif, en mettant les individus au centre. Il reconnait les contributions positives des migrants et de la migration à la croissance inclusive, au développement durable et à la réduction des inégalités dans et entre les Etats à long terme.
L’OIM appuie l’appel lancé aux Etats membres pour mettre en place un mécanisme de suivi et d’examen du Pacte afin de garantir une progression continue mais flexible et fait état de l’intention du Secrétaire général d’examiner comment les Nations Unies, y compris l’OIM, peuvent s’organiser pour soutenir la mise en œuvre de tout engagement pris par les Etats membres dans le cadre du Pacte.
Comme le souligne le Rapport, cela doit être cohérent avec tous les efforts de réforme et avec la mise en œuvre et le suivi des ODD.
L’OIM se réjouit de poursuivre sa coopération étroite avec tous les partenaires à mesure de l’avancement de l’élaboration du Pacte mondial sur la migration. Selon l’OIM, l’élaboration d’un Pacte mondial sur la migration présente une occasion historique d’améliorer la vie et la dignité des migrants et d’accroître la capacité des gouvernements à gérer les migrations.
Le rapport intégral peut être consulté ici.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Joel Millman, siège de l’OIM, Tel : +41 79 103 8720, Email : jmillman@iom.int