Communiqué
Global

L’OIM salue le consensus des Etats membres des Nations Unies en vue du Sommet sur les réfugiés et les migrants

Switzerland - Ouvrant la voie au Sommet du 19 septembre sur les déplacements massifs de réfugiés et de migrants, les Etats membres des Nations Unies à New York sont parvenus à un accord, le 2 août, sur la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants.

Le Sommet sera la toute première réunion de chefs d’Etats sur les réfugiés et les migrants aux Nations Unies et présente l’opportunité historique d’améliorer la réponse collective de la communauté internationale.

Il a lieu dans un contexte de mobilité humaine sans précédent à travers le monde entier, à laquelle s’ajoutent des situations de déplacement prolongé dans de nombreux pays et la dangereuse progression du sentiment anti-migrant, de la xénophobie, du racisme et de la discrimination.

Le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, a fait remarquer qu’il était encourageant de voir que les chefs d’Etats et de gouvernements pourraient désormais prendre des engagements le 19 septembre et commencer à améliorer grandement la vie et le bien-être des migrants dans le monde entier ainsi que la gouvernance des migrations.

« Je félicite les Etats membres d’avoir exprimé leur engagement à protéger pleinement les droits fondamentaux de tous les réfugiés et migrants, quel que soit leur statut, et leur volonté de lutter par tous les moyens contre les mauvais traitements et l’exploitation subis par d’innombrables réfugiés et migrants en situation de vulnérabilité », a t-il déclaré.

« Je les félicite également de reconnaître la responsabilité partagée dans la gestion des déplacements massifs des réfugiés et de migrants de manière humaine, avec sensibilité et compassion et en se centrant sur la personne, par la coopération internationale. En ces temps de migration sans précédent à travers la planète, nous devons faire en sorte que la migration s’effectue dans le bon ordre au profit de tous, et que les être humains soient pris en compte derrière les chiffres », a t-il ajouté.

L’Ambassadeur Swing a également salué la forte condamnation, dans la Déclaration de New York, des actes et des manifestations de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance contre les réfugiés et les migrants, et des stéréotypes à leur encontre, notamment en matière de religion ou de croyance.

L’adoption officielle de la Déclaration de New York pour les réfugiés et les migrants lors du Sommet de septembre mettra en mouvement un processus de négociations intergouvernementales débouchant sur l’adoption planifiée d’un Pacte mondial pour la migration sûre, dans le bon ordre et régulière lors d’une conférence sur la migration internationale qui se déroulera en 2018. L’OIM se félicite que le Sommet mette aussi en mouvement un processus débouchant sur un Pacte mondial sur le partage des responsabilités s’agissant des réfugiés, qui sera dirigé par le HCR en consultation avec les gouvernements, ce que l’OIM soutient entièrement.

Pour l’OIM, l’objectif d’un Pacte mondial sur la migration devrait être de renforcer considérablement la coopération internationale en matière de migration et de favoriser la mise en œuvre de politiques nationales qui reconnaissent la migration comme une réalité qui, lorsqu’elle est bien gérée, génère des avantages importants pour les migrants et les sociétés en matière de développement.

 Il faut garantir que la migration soit un vrai choix et non une nécessité par désespoir ; que les droits des migrants soient respectés ; et que les gouvernements gèrent la migration de manière juste, globale et humaine, notamment en établissant des voies de migration sûres, légales et dans le bon ordre, en application du Programme de développement durable 2030 pour les migrants et sur la migration.

L’OIM se réjouit de travailler avec tous ses partenaires en vue d’élaborer un Pacte mondial dans les prochaines années, et espère que le processus permettra aux gouvernements d’adopter une approche optimale à la migration.

C’est une approche qui vise à faciliter la migration et non à la restreindre ; qui considère la migration comme un processus à gérer plutôt qu’un problème à régler, qui cherche à élargir les possibilités permettant aux personnes de réaliser leurs aspirations de développement humain et leur potentiel grâce à la mobilité ; qui réduit l’incidence et l’impact de la migration irrégulière ; et qui renforce l’impact de la migration sur le développement pour les sociétés d’origine et celles d’accueil.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Leonard Doyle, siège de l’OIM, Tel: +41792857123, Email: ldoyle@iom.int