Communiqué
Global

L’OIM s’active pour stopper la propagation de la diphtérie dans les camps de réfugiés au Bangladesh

L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, vient de lancer une importante intervention pour aider à enrayer la diphtérie chez les réfugiés Rohingyas au Bangladesh.

Tandis qu’un programme de vaccination de masse est en cours, l’OIM œuvre en vue de fournir, entre autres, des services de vaccination. Les autres services comprennent la sensibilisation des communautés, le suivi des personnes ayant été en contact avec des individus infectés pour leur offrir des soins et la mise à disposition de structures d’observation pour les personnes en convalescence.

Le 6 décembre, l’Organisation mondiale de la Santé a prévenu que la diphtérie se propageait rapidement au sein de la population dans les camps de réfugiés surpeuplés à Cox’s Bazar.

En date du 11 décembre, environ 449 cas probables, dont neuf mortels, ont été identifiés. Toutefois, le nombre réel de victimes de la maladie pourrait être bien plus élevé car les malades peuvent confondre leurs symptômes avec ceux des oreillons, du mal de gorge ou d’autre états grippaux.

L’OIM, qui fournit des services médicaux aux réfugiés et à la communauté locale de Cox’s Bazar depuis 2013, se prépare désormais à augmenter sa propre capacité de prise en charge des patients à 120 lits et propose son soutien à d’autres organisations présentes sur le terrain pour accroître leur capacité de prise en charge.

Dans le cadre des efforts plus larges en matière de santé, l’OIM prend également en charge d’autres cas non associés à la diphtérie, notamment des cas de rougeole, pour permettre aux spécialistes d’autres organisations de se centrer sur les cas de diphtérie les plus graves.

« Le personnel médical de l’OIM travaillait déjà d’arrache-pied pour fournir des services dans des circonstances très difficiles. La propagation de la diphtérie exerce une pression supplémentaire sur nos équipes médicales. Mais avec nos partenaires, un effort important est en cours pour dispenser le traitement nécessaire à ceux qui ont déjà contracté la maladie et pour stopper la propagation de la maladie le plus rapidement possible », a déclaré Mariam Spijkerman-Abdelkerim, chargée de la santé d’urgence à l’OIM.

L’OIM a déjà étendu ses services médicaux à Cox’s Bazar après le regain de violence du 25 août au Myanmar, qui a fait fuir des vagues de réfugiés de l’autre côté de la frontière, au Bangladesh. Environ 646 000 personnes sont arrivées depuis, portant le nombre total de réfugiés vivant dans les camps et zones alentours à plus de 858 000, et chaque jour, des réfugiés continuent d’affluer.

L’OIM, qui a réalisé la semaine dernière sa 100 000ème consultation médicale en 100 jours, gère actuellement 23 postes sanitaires et un centre de soins de santé primaire. Elle soutient également neuf établissements de santé du gouvernement et travaille en collaboration avec plus de 350 travailleurs sanitaires communautaires, faisant de l’Organisation la principale intervenante sur le terrain en matière de santé.

Les travailleurs sanitaires communautaires joueront un rôle essentiel dans la diffusion d’informations sur la diphtérie, la vaccination, la prévention et le traitement auprès de la communauté. Ils s’assureront également que les malades reçoivent l’aide dont ils ont besoins pour accéder aux médicaments et aux traitements vitaux.

 

Pour plus d’informations, veuillez contacter :

Fiona MacGregor, OIM Cox’s Bazar, Tel : +8801733335221, Email : fmacgregor@iom.int

Shirin Ahkter, OIM Dhaka, Tel : +880 2 55044811-13, Email : sakhter@iom.int