Viet Nam – Les partenaires d’une campagne de lutte contre le trafic illicite d’êtres humains dans la région Asie-Pacifique se sont réunis cette semaine au Viet Nam pour faire le point des résultats de cette initiative et débattre ensemble de plans futurs.

Dans le cadre d’une série de programmes de l’OIM financés par le Canada, environ 2 500 agents frontaliers de première ligne de six pays d’Asie et du Pacifique ont été formés l’année dernière à la lutte contre le trafic illicite de personnes.

L’OIM, en coopération avec le Service de l’immigration du Ministère vietnamien de la sécurité publique, a réuni les 27 et 28 février à Hanoï plus de 30 hauts fonctionnaires des services de l’immigration et de la police du Cambodge, de l’Indonésie, de la République démocratique populaire lao, de la Malaisie, de la Thaïlande et du Viet Nam.

Ont également participé à cette réunion des représentants d’INTERPOL, de l’UNODC et des Gouvernements du Canada, de l’Australie et des Etats-Unis, qui ont passé en revue les résultats de sept projets financés par le programme régional de lutte contre le trafic illicite du Canada.

Elaborés dans le cadre des mesures de lutte contre la criminalité régionale prises par le Canada, ces projets comportent plusieurs initiatives qui se déroulent dans chacun des six pays, en partenariat avec l’OIM et les organismes nationaux chargés de la gestion de la migration et du respect des lois.

Florian Forster, Chef de mission de l’OIM au Viet Nam, qui a coprésidé l’atelier, a déclaré : « La réunion d’un si grand nombre de praticiens de haut niveau pendant deux jours a été une occasion extraordinaire de mettre en commun des stratégies afin de prendre des mesures concrètes de renforcement des capacités des Etats, ce qui a fait naître des idées novatrices pour de futures activités. »

Si les initiatives régionales et nationales de lutte contre la traite des personnes sont aujourd’hui reconnues dans tout le Sud-Est asiatique, l’action de lutte contre le trafic illicite d’êtres humains est encore relativement nouvelle pour un certain nombre de pays. Le trafic illicite de migrants a lieu dans les pays de la région, mais concerne aussi les migrants irréguliers qui transitent par le Sud-Est asiatique pour se rendre en Amérique du Nord, en Australie et en Europe.

Outre des formations intensives de renforcement des capacités à l’intention de plusieurs centaines d’agents frontaliers de première ligne, qui ont été dotés des moyens de former leurs collègues, les projets comportent aussi des campagnes de sensibilisation des communautés et la création à Bangkok d’un centre régional de services d’examen des documents.

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Florian Forster
OIM Viet Nam
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