Suisse - A l’occasion de cette Journée mondiale de lutte contre la tuberculose, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) réitère son appel à la coopération multisectorielle nationale et internationale afin d’atteindre les objectifs fixés par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) dans sa Stratégie et cibles de la lutte antituberculeuse  et dans les Objectifs de développement durable des Nations Unies.

Bien que guérissable, la tuberculose reste l’une des principales maladies dans le monde, avec plus de 2,4 milliards de personnes infectées, soit un tiers de la population mondiale. Les diagnostics tardifs, le manque d’accès aux services de TB, la discrimination associée à la contraction de la TB et le mauvais suivi des soins médicaux sont les principales causes des défis liés à la tuberculose et à la migration dans plusieurs régions du monde.

« En tant que membre du partenariat Stop TB, l’OIM appuie l’appel à « s’unir face à la TB », a déclaré le Dr. Davide Mosca, Directeur de la Division Migration et Santé de l’OIM. « En perspective du Pacte mondial pour la migration sûre, régulière et effectuée dans le bon ordre et à l’approche de la réunion de haut-niveau de l’Assemblée Générale des Nations Unies sur la TB prévue en 2018, il est important de promouvoir des solutions durables pour mettre un terme à la TB grâce à une approche collaborative, multisectorielle et centrée sur le migrant. »

Au fil des années, avec le soutien de donateurs comme le Fonds mondial et le Partenariat Stop TB, l’OIM a mis en œuvre des services de prévention, de traitement et de soins pour les populations migrantes et mobiles les plus vulnérables et pour celles vivant dans des zones isolées, en collaboration étroite avec les programmes nationaux de lutte contre la TB, d’autres partenaires des Nations Unies, la société civile et les communautés de migrants elles-mêmes.

« L’OIM reste déterminée à œuvrer dans le monde entier pour répondre aux besoins des migrants, notamment pour fournir des services de diagnostic, de traitement et de soins contre la TB », a ajouté le Dr. Davide Mosca.

Le Tadjikistan est un récent exemple de pays où l’OIM a mis en œuvre des projets de lutte contre la TB pour améliorer les comportements favorisant la santé parmi les migrants avant leur départ et à leur retour - en sensibilisant le gouvernement et les principaux partenaires à l’importance de garantir un accès aux soins pour les migrants, d’établir des mécanismes de renvoi, de détecter activement les cas de TB et de diminuer les taux d’abandon du traitement en aidant mieux les malades à suivre ceux-ci.

De la même façon, en Jordanie et au Liban, l’OIM œuvre en vue de renforcer la prévention, le diagnostic et le traitement de la TB afin de réduire la transmission de la maladie, la morbidité et la mortalité chez les migrants et les réfugiés d’origine syrienne, à travers des mécanismes qui préviennent les perturbations et assurent la fourniture des services sanitaires.

Pour plus d’informations, consultez la page Human Mobility and Tuberculosis (uniquement en anglais)

Pour plus d’informations, veuillez contacter le Dr. Poonam Dhavan, Tel: +41797010971 Email: pdhavan@iom.int, ou Manuela Altomonte Tel: +41 227179293, Email: maltomonte@iom.int