Communiqué
Global

L'OIM renforcera ses liens avec le Groupe des femmes musulmanes indonésiennes dans le domaine de la lutte contre la traite

L'OIM renforcera sa collaboration dans le domaine de la lutte
contre la traite avec Aisyivah, l'aile féminine de
l'organisation Muhammadiyah qui compte 30 millions de personnes.

Le bureau de l'OIM en Indonésie fournit actuellement une
aide au retour et à la réintégration des
victimes de la traite, dispense des formations auprès des
agences chargées de l'application des lois et de l'appareil
judiciaire, et organise des campagnes de sensibilisation en
Indonésie.

Créée en 1917, Aisyiyah travaille avec l'OIM
depuis 2005 dans la province de Kalimantan-Ouest, sur l'île
de Bornéo, à la frontière avec la Malaisie. Le
réseau mis en place par ce groupe au niveau local a permis
la réintégration de 280 femmes victimes de la traite
identifiées par l'OIM.

Depuis 18 mois, l'OIM a organisé sept sessions de
formation pour les membres d'Aisyiyah dans la province de
Kalimantan-Ouest, incluant des cours d'introduction à la
psychologie et au droit.

Le chef du bureau d'Aiyiyah dans la province de
Kalimantan-Ouest, Fauziah, qui, comme beaucoup
d'Indonésiens, n'utilise qu'un seul nom, est enthousiaste
à l'idée d'une plus importante collaboration avec
l'OIM. « Protéger les victimes de la traite s'inscrit
parfaitement dans le cadre de notre mandat » déclare
Fauziah.

L'Indonésie apparaît comme un pays source et un
pays de transit pour des dizaines de milliers de femmes alors que
cette forme d'esclavage moderne ne cesse de se développer
à l'échelle mondiale.

« La province de Java-Est et la ville portuaire de
Surabaya sont d'importantes sources de victimes à la fois
à l'échelle nationale et à l'échelle
trans-nationale » affirme Kristin Dadey, chef du
département de lutte contre la traite de l'OIM en
Indonésie.

Toutefois, le réseau des centres pour les victimes de la
traite de l'OIM à Surabaya, ou ailleurs en Indonésie,
– le premier réseau d'Asie – est menacé
par le manque de fonds et ces centres pourraient fermer leur portes
début 2007 si de nouveaux fonds ne sont pas
débloqués.

« Plus de 1 300 victimes, dont beaucoup portent de
terribles cicatrices physiques et psychologiques, ont
bénéficié de soins médicaux gratuits
dans ces centres – premier pas dans la voie du
rétablissement – et leur fermeture compromettrait
fortement notre programme » affirme Kristin Dadey.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Paul Dillon

OIM Indonésie

Tél. : +62 8126988035

E-mail : "mailto:pdillon@iom.int">pdillon@iom.int