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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM renforce la lutte contre la traite d’êtres humains au Burkina Faso
Ouagadougou – Vendredi 18 août et lundi 21 août, l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, a organisé deux ateliers pour renforcer les capacités des acteurs locaux participant à la lutte contre la traite d’êtres humains. Des représentants gouvernementaux et non gouvernementaux ont participé aux ateliers.
Les formations visaient à renforcer les capacités de tous les acteurs à recueillir des données et à faciliter la communication entre tous les acteurs concernés. Plus de 50 participants gouvernementaux et non gouvernementaux ont été formés lors de ces deux séances. La formation, dispensée par Nanebor Consult, un institut de recherche au Burkina Faso, consistait en une présentation des problèmes et difficultés liés à la collecte de données sur la traite, aux pratiques associées, au système de collection de données et au formulaire proposé pour la collecte et le stockage des données.
« La formation nous a été bénéfique et nous avons beaucoup appris », a déclaré Ibrahim Traoré, l’un des participants, à la fin de la formation. « Avant, nous étions obligés d’écrire les données sur un papier et l’envoyer à Bobo-Dioulasso ou à Ouagadougou. Aujourd’hui, grâce à l’outil de collecte et au téléphone, nous pouvons facilement envoyer les données directement. »
Yvette Dembele, Secrétaire d’Etat aux affaires sociales, au handicap et à l’inclusion, représentant le Ministère chargé des femmes, de la solidarité nationale et de la famille, a exprimé sa satisfaction et a remercié l’OIM pour cette initiative. Elle a encouragé les participants à utiliser cette technologie pour protéger les habitants face à la traite.
Le Burkina Faso a été rétrogradé au niveau 2 sur la liste de surveillance des Etats-Unis (qui classe les pays en fonction de leur niveau d’engagement pour l’élimination la traite) pour plusieurs raisons, notamment la pénurie de données statistiques disponibles. Il est très difficile de disposer de données globales, harmonisées et partagées sur la traite d’êtres humains dans le pays, ce à quoi le nouvel outil vise à remédier.
D’après Simon Pierre Tarama de l’OIM au Burkina Faso, ces formations sont le résultat d’une étude demandée par l’OIM, qui a permis la création d’un outil de collecte de données harmonisé pour Smartphone. Les informations recueillies seront automatiquement transmises par téléphone mobile pour alimenter une base de données centralisée au niveau national par l’intermédiaire d’un logiciel.
Les formations font partie du projet intitulé Fight Against Human Trafficking in Burkina Faso through the Strengthening of the National Framework and Capacities in the Identification of Victims and the Improvement of Data Collection, financé par le Département d’Etat américain.
Le projet de deux ans soutient le gouvernement du Burkina Faso dans le renforcement du cadre national de gestion anti-traite. Il vise également à réunir les structures nationales clés de lutte contre la traite des êtres humains afin de mieux coordonner les actions, de renforcer le système de collecte de données et de partage d’informations entre les acteurs et de faciliter les enquêtes et les poursuites pour les victimes de traite dans le pays.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Simon Pierre Tarama, OIM Burkina Faso, Tel : +226 67 39 65 13 ; Email : starama@iom.int