Communiqué
Global

L’OIM renforce la capacité de gestion des frontières en Mauritanie et au Mali

Mauritania - Cette semaine, l’OIM en Mauritanie a démarré un atelier de formation conjoint en vue de renforcer la capacité des gouvernements respectifs à sécuriser la frontière entre la République islamique de Mauritanie et la République du Mali.

L’atelier de 10 jours se déroule à Aioun El Atrouss, au sud de la Mauritanie, et fait partie d’une série en trois parties conçue pour aider les officiers de police mauritaniens et maliens à contrôler les frontières plus efficacement, à détecter les documents frauduleux et à protéger les victimes. D’autres ateliers de formation bilatéraux sont prévus à Bamako, au Mali, et à Sélibabi, en Mauritanie.

Le projet de l’OIM financé par le Japon, intitulé « Renforcer la capacité collective à gérer les frontières et à protéger les communautés frontalières entre la Mauritanie et le Mali », vise à améliorer la sécurité des zones frontalières vulnérables entre les deux pays en renforçant leur capacité de gestion des frontières. Il vise également à faciliter la coopération bilatérale entre les deux gouvernements et la participation de la population locale dans les zones frontalières.

La formation dotera les officiers de police des compétences fondamentales pour enquêter sur les cas suspects de documents frauduleux. Les participants acquerront également des compétences spécifiques nécessaires pour interroger les victimes de traite, tout en respectant leur besoin de sensibilité, de confidentialité et de non discrimination.

Rassembler les responsables de la sécurité des deux côtés de la frontière est un élément clé de cette formation et offre l’opportunité aux participants de partager leurs expériences et leurs meilleures pratiques.

« Ces sessions de formation conjointes rendront la tâche plus facile aux officiers de police maliens et mauritaniens pour collaborer dans la lutte contre le terrorisme », a déclaré Tomoko Sato, chargé du projet de l’OIM en Mauritanie. « Elles les aideront à se centrer sur la prévention du crime transfrontalier tels que la traite et le trafic illicite, et à coopérer plus efficacement et à partager des informations lors de situations d’urgence ou de catastrophes naturelles. »

Les formateurs mauritaniens et maliens de l’atelier ont récemment participé à une formation de trois semaines à Ouagadougou, au Burkina Faso, dans le cadre d’un projet régional financé par le gouvernement du Japon intitulé : Gestion coordonnée des frontières au Niger, au Mali, en Mauritanie et au Burkina Faso.

« L’harmonisation des efforts de sécurité nationaux, bilatéraux et régionaux, tels que ceux proposés par le G5 du Sahel, est très importante pour accroître leur capacité collective à protéger le territoire et la population », a déclaré Tomoko Sato.

Le G5 est une organisation régionale formée en février 2014 par la Mauritanie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Burkina Faso afin de renforcer la coopération régionale en matière de sécurité et de développement.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Tomoko Sato, OIM Mauritanie, Tel.: + +222 49 38 37 90 Email: tsato@iom.int