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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM rapatrie des travailleurs népalais victimes de traite depuis le Liban
Contexte :
Le Népal est l’une des nations d’Asie les plus vulnérables s’agissant de la traite des êtres humains, en particulier des femmes et des enfants, pour l’exploitation sexuelle, le travail forcé et d’autres formes d’exploitation. La transition politique en cours dans le pays réduit le nombre d’opportunités économiques. Les migrants irréguliers sont également exposés à d’importants risques. Environ 1 500 jeunes quittent le pays chaque jour. Les femmes constituent environ 30% des migrants népalais et quelque 90% des femmes qui trouvent un emploi à l’étranger le font par le biais de voies illégales.
Les jeunes femmes perçoivent souvent la migration irrégulière comme leur seule solution et peuvent facilement se retrouver entre les mains de recruteurs illégaux et de trafiquants dû à leur manque de connaissances et à l’absence de sensibilisation. Elles sont souvent discriminées chez elles et ne trouvent pas d’emploi. Il existe également une frontière ouverte et non contrôlée avec l’Inde et les mécanismes transfrontaliers et sous régionaux de lutte contre la traite font défaut.
Les victimes sont souvent originaires de zones rurales et sont dupées par des agents et des entremetteurs qui leur promettent une vie meilleure à l’étranger dans le Golfe et au Liban.
Le rapport sur la traite des personnes (TiP) 2012 du Département d’Etat américain a indiqué qu’environ 11 500 femmes et enfants étaient victimes de traite, ont été secourues ou se sont échappées en 2011, soit plus du double du nombre estimé en 2009/2010. Aucun chiffre n’a été communiqué dans le rapport 2013. Toutefois, le problème a pris une ampleur considérable au cours des dix dernières années car le pays a été confronté au conflit et à des flux d’émigration massifs.
Des efforts et une coopération accrus sont nécessaires pour surmonter les problèmes structurels liés à la migration et à la traite au niveau politique et au niveau local, par le biais de campagnes d’information.
Pravina Gurung, Responsable du programme national, OIM Népal
Népal - Un groupe de 39 migrants népalais, dont la plupart étaient victimes de traite et d’exploitation, sont rentrés chez eux hier depuis le Liban, avec le soutien de l’OIM et de l’ambassade du Népal au Caire.
La semaine dernière, l’ambassade, qui couvre également le Liban, a demandé à l’OIM de l’aider à rapatrier ses ressortissants.
Cette demande a fait suite à une visite au Liban du chargé d’affaires népalais en Egypte afin de contrôler les conditions de travail des quelque 7 000 travailleurs népalais qui vivent actuellement au Liban, dont bon nombre travaillent en tant que travailleurs domestiques et femmes de chambre.
Son personnel et lui ont identifié un nombre considérable de migrants népalais vivant dans de très mauvaises conditions, souvent dans l’illégalité après l’expiration de leurs visas ou après être entrés dans le pays en tant que victimes de traite.
L’ambassade du Népal a donc délivré des documents de voyage à 45 migrants (42 femmes et 3 hommes), qui ont tous été immédiatement transférés dans un foyer d’accueil dirigé par Caritas Liban.
L’OIM s’est occupée de l’organisation du voyage de 31 migrants qui ont été identifiés comme victimes de traite. Les huit individus restants, qui n’entraient pas dans cette catégorie, ont bénéficié d’une aide directe du gouvernement népalais. Six autres personnes attendent leur autorisation pour voyager.
De retour au Népal, les rapatriés seront logés dans des foyers d’accueil dirigés par des organisations de la société civile locales qui œuvrent avec les migrants rapatriés et les victimes de traite. Ils recevront une aide pour faciliter leur réintégration.
« Chaque jour, de nombreux Népalais se retrouvent piégés dans des conditions de quasi-esclavage. Une coopération et un soutien accrus sont nécessaires dans les pays de destination afin de détecter et de prévenir ce type de traitement. Le Népal doit améliorer l’information et la sensibilisation avant le départ des migrants. L’OIM et ses partenaires sont là pour aider à secourir les migrants mais également pour renforcer les services consulaires népalais afin qu’ils puissent répondre rapidement et efficacement à ces appels au secours », a déclaré Maurizio Busatti, chef de mission de l’OIM au Népal.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Maurizio Busatti
OIM Népal
Email: mbusatti@iom.int