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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM publie une évaluation sur le déplacement et les retours en Iraq
Arbil – Cette proportion est similaire aux intentions de retour à long-terme exprimées en 2016.
Plus de 1,3 million de déplacés internes sont retournés dans leur lieu d’origine à ce jour en 2017. Au total, depuis le début de la crise en 2014, l’OIM estime que plus de 2,8 millions d’Iraquiens déplacés sont rentrés chez eux, tandis que 2,9 millions restent déplacés.
L’étude de l’OIM intitulé « Integrated Location Assessment » (ILA) analyse à la fois le déplacement et les mouvements de retour des personnes touchées par le conflit à travers l’Iraq. Environ 2,1 millions de personnes déplacées et plus de 1,6 millions d’habitants de retour à travers 3 583 localités en Iraq, ont été couvertes par l’évaluation, menée à bien entre mars et mai 2017.
Ce n’est qu’à Basrah et à Najaf que les familles ont déclaré envisager de s’intégrer dans la communauté locale où elles ont été déplacées.
D’après les conclusions, Al-ânbar était le seul gouvernorat où la plupart des retours ont eu lieu en 2016 et 2017, suivi de Ninive.
Parmi les autres conclusions, l’étude identifie que les dégâts aux habitations et aux infrastructures sont généralisés. Près d’un tiers des personnes de retour seraient retournées dans des habitations ayant subi des dégâts considérables et 60 pourcent vers des logements modérément endommagés. S’agissant des infrastructures, la plupart des dégâts semblent affecter les routes, puis les réseaux publics d’eau et d’électricité.
La proportion d’Iraquiens déplacés qui se sont installés dans des abris de fortune et de personnes de retour dans l’incapacité de retourner dans leur domicile habituel semble avoir légèrement augmenté par rapport à 2016. Dans un endroit sur quatre, cela pourrait s’expliquer par l’absence de documents ayant une valeur juridique concernant les maisons, les terrains et les propriétés.
Les difficultés de retour dans le domicile habituel peuvent aussi être liées au fait que dans certains cas, ceux qui restent déplacés font partie des familles les plus pauvres et les plus vulnérables, marquées par de longues années en déplacement. Dans les lieux où se trouvent des familles dirigées par une femme, en particulier par une femme mineure, le « manque d’argent » fait régulièrement partie des trois obstacles au retour.
Les inquiétudes à long-terme concernant la sécurité économique persistent : 80 pourcent des déplacés et 63 pourcent des personnes de retour ont cité l’accès à l’emploi comme l’un de leurs principaux besoins.
Toutefois, le principal obstacle au retour invoqué par la population déplacée restait le manque de sécurité dans leur lieu d’origine, qu’il s’agisse du conflit, de la présence d’engins non explosés, de mines terrestres et de milices.
La Partie I : aperçu thématique de l’ILA, la Partie II : profils des gouvernorats et le questionnaire peuvent être téléchargés (uniquement en anglais) sur le portail de l’ILA II de la DTM.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Sandra Black, OIM Iraq, Tel : +964 751 234 2550, Email : sblack@iom.int