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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM publie un rapport sur les solutions durables pour les réfugiés et les migrants autochtones vénézuéliens
Brésil - Plus de 5 000 réfugiés et migrants autochtones du Venezuela sont arrivés au Brésil depuis 2017, ce qui pose d’importants problèmes aux fonctionnaires et aux travailleurs humanitaires qui s'occupent de ce flux.
Le Brésil est devenu le leader régional de la réponse humanitaire pour les réfugiés et migrants autochtones du Venezuela. Aujourd'hui, le Brésil doit relever le défi de mettre en œuvre des politiques à long terme pour cette population nouvelle.
S’appuyant sur l'expérience brésilienne, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) publie la toute première étude sur les solutions durables pour les réfugiés et les migrants autochtones vénézuéliens.
Le rapport intitulé « Durable Solutions for Indigenous Migrants and Refugees in the Context of the Venezuelan Flow in Brazil », publié en anglais et en portugais, évalue les trois types traditionnels de solutions durables : le retour volontaire, la réinstallation et l'intégration locale, afin de proposer une approche unique et adaptée aux particularités culturelles, à appliquer dans le cas du Brésil.
L'une des principales recommandations du rapport est d'informer et de consulter les populations autochtones avant d'agir. Le professeur Elaine Moreira, anthropologue à l'Université de Brasilia qui a été la principale chercheuse de l’étude, a souligné que « cette étude ne serait pas possible sans la participation, la confiance et le soutien des populations autochtones qui font part de leur vision du monde, de leurs besoins et de leurs perspectives sur le flux migratoire ».
Afin de mieux comprendre le concept de « solution durable » pour les autochtones du Venezuela et le type de politique publique qui doit être conçu pour répondre à leurs besoins, l'OIM a organisé des cycles de consultation avec les trois peuples autochtones dans les villes de Pacaraima, Boa Vista et Manaus. Les témoignages des réfugiés et migrants autochtones vénézuéliens sont recueillis et partagés dans les chapitres du rapport.
« L'un des principaux enseignements tirés est que chaque peuple autochtone nécessite des solutions différentes à long terme », a expliqué Marcelo Torelly, coordonnateur des partenariats et de la coopération de l'OIM au Brésil.
Il faisait référence aux trois principaux peuples en déplacement : le peuple Warao, qui représente 65 pour cent de tous les autochtones vénézuéliens au Brésil, culturellement différent du peuple Pémon (30 % du total) et des Eñepas (5 %).
Alors que les Waraos sont des peuples autochtones urbains, les Pémons et les Eñepas vivent dans les zones rurales. En outre, le peuple Pémon a des liens familiers avec le peuple Taurepang qui vit dans des terres protégées au nord du Brésil.
« Cela signifie que dans un cas, nous pouvons renforcer les politiques publiques existantes pour les autochtones qui viennent vivre avec leurs frères étrangers historiquement installés, tandis que dans d'autres cas, de toutes nouvelles initiatives doivent être conçues pour aider une population n'ayant aucun lien historique avec le Brésil », a ajouté M. Torelly.
Avec ce rapport, l'OIM entend contribuer au débat mondial sur la création de politiques publiques adaptées aux particularités culturelles des populations autochtones en déplacement et au débat local au Brésil et dans la région sur la manière de passer de politiques d'urgence à des politiques à long terme.
Erika Yamada, du Mécanisme d'experts des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, a évalué les conclusions du rapport. Elle souligne que « le débat sur les stratégies de sortie des abris et l'importance de la consultation préalable est particulièrement pertinente pour permettre aux autochtones du Venezuela de prendre une décision éclairée, principalement dans le contexte actuel de pandémie où les gouvernements et les sociétés doivent travailler ensemble pour protéger l’existence des peuples autochtones ».
L'étude se termine par 25 recommandations dans six domaines principaux : la reconnaissance de la situation des autochtones ; la documentation et le renforcement communautaire ; les aspects institutionnels de la gouvernance et du dialogue ; les stratégies d’accueil et de sortie dans les abris ; l’accès à l'éducation ; l’accès à la santé et à l'aide sociale.
Cette initiative est rendue possible grâce au soutien financier du Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d'État américain. Le rapport est disponible dans la librairie en ligne de l'OIM et peut être téléchargé (version anglaise) ici.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Juliana Hack, OIM Brésil, Tel : +55 61 3771 3772, Email: jhack@iom.int