-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
L’OIM publie des informations actualisées sur les flux migratoires en Espagne
Madrid - L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, a annoncé, en date du 28 septembre, que le nombre d’arrivées maritimes et terrestres pendant les neuf premiers mois de l’année ont dépassé celles de 2015, 2016 et 2017 cumulées, mais a signalé que malgré le nombre d’arrivées élevé, la situation reste gérable.
Les arrivées de migrants en Espagne via la Méditerranée occidentale et l’Océan Atlantique s’élèvent à 36 654 cette année. Quelque 4 820 autres migrants sont arrivés dans les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla par voie terrestre.
Les arrivées dans les îles Canaries ont également augmenté cette année (611) par rapport à l’an dernier (144). Cependant, pour l’OIM, cela n’indique pas pour autant une reprise significative de l’ancien itinéraire. En 2006, plus de 35 000 migrants sont arrivés dans les îles Canaries par la mer.
Mettant en lumière le contexte migratoire dynamique, Maria Jesus Herrera, chef de mission de l’OIM en Espagne, a remarqué que les autorités espagnoles et ses partenaires sur le terrain avaient fait de grands progrès pour améliorer l’accueil des migrants et la gestion des arrivées. « Nous ne sommes pas confrontés à une situation d’urgence en Espagne. La situation - même si des pressions sont exercées dans les cas où le nombre d’arrivées est plus élevé que d’habitude - reste sous contrôle », a-t-elle déclaré.
« Comme toujours, l’accent ne doit pas être mis sur les chiffres mais sur les besoins individuels et sur les raisons qui continuent de pousser les personnes à migrer de façon irrégulière. Si davantage de voies de migration légale et d’itinéraires complémentaires étaient disponibles, il y aurait moins de passages illégaux, de décès et d’opérations de trafic illicite », a-t-elle ajouté.
Cet été, les autorités espagnoles ont établi deux centres temporaires dans la région d’Andalousie, qui sont aujourd’hui opérationnelles. Les centres ont été installés pour améliorer la gestion des flux, permettant ainsi aux autorités d’enregistrer les nouveaux arrivants avant de les orienter vers les centres d’accueil pour y être pris en charge.
Bien que l’Espagne gère actuellement la majorité des migrants arrivant en Europe, le nombre d’arrivées par la Méditerranée a fortement chuté, en particulier en Italie qui a enregistré la baisse la plus notable.
Eugenio Ambrosi, Directeur régional de l’OIM pour l’UE, la Norvège et la Suisse, exhorte l’Union européenne à tirer parti de la baisse du nombre d’arrivées pour aller au-delà d’une approche de gestion de crise et œuvrer ensemble au-delà des frontières et des clivages politiques.
« Les chiffres sont en baisse mais les besoins restent nombreux, non seulement en raison de ceux qui meurent ou qui sont confrontés au risque de périr en mer mais aussi de la situation à l’intérieur de l’UE. Les migrants, les réfugiés et les communautés dans lesquelles ils s’installent ont besoin de recevoir la même attention », a déclaré Eugenio Ambrosi. « Nous devons œuvrer en vue de la cohésion, de la coopération et de la solidarité à tous les niveaux, depuis le moment où un bateau est en détresse jusqu’au débarquement, à l’accueil, à la réinstallation, au retour, à l’intégration et à la cohésion sociale. »
L’OIM en Espagne réalise actuellement des entretiens auprès des nouveaux arrivants dans le cadre de la Matrice de suivi des déplacements (DTM) de l’OIM afin d’acquérir de meilleures connaissances sur les mouvements, les profils et les besoins de ceux qui arrivent en Espagne. L’OIM met également en œuvre le projet de mentorat et d’autonomisation des jeunes migrants TANDEM, financé par l’UE, et des projets d’intégration des migrants, et travaille dans les domaines de la lutte contre la traite, la relocalisation et la réinstallation des réfugiés.
Pour plus d’informations, veuillez contacter :
Oussama Elbaroudi, OIM Espagne, Tel : +34 665 046 539, Email : ouelbaroudi@iom.int
Ryan Schroeder, Bureau régional de l’OIM, Tel : +32 492 25 034, Email : rschroeder@iom.int