Communiqué
Global

L’OIM permet aux femmes de reconstruire leurs maisons dans les communautés touchées par le séisme en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Diane Joel at her new house in Humbra. Photo: IOM/Christine Conway

Port Moresby - Il y a un an, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a été frappée par un séisme de magnitude 7,5 qui a endommagé de nombreuses habitations et déplacé les communautés locales. L’OIM a utilisé sa Matrice de suivi des déplacements pour localiser les zones accueillant les déplacés, identifier leurs besoins, notamment les abris, et éclairer l’action humanitaire. 

En partenariat avec le gouvernement aux niveaux national et provincial et avec le soutien de l’équipe de pays des Nations Unies, entre août et octobre 2018, l’OIM a ciblé 51 femmes des provinces des Hautes-Terres du Sud et de Hela pour leur dispenser une « formation de formateurs » destinée à « reconstruire de façon plus sûre. » A l’issue de la formation, l’Organisation a distribué, à ces femmes et à d’autres familles touchées par la catastrophe, des kits d’outils pour la construction d’abris. 

Les kits d’outils comprenaient un marteau, une scie à main, des clous et du câble et les femmes sont allées chercher des matériaux locaux pour reconstruire leur maison. Les techniques de reconstruction plus sûre qu’elles ont apprises aideront les constructions à résister aux futures tempêtes et autres catastrophes. 

Diane Joel, qui a participé à la formation et a reçu un kit d’outils, a pu reconstruire sa maison de trois pièces dans la communauté de Humbra. Elle a fait remarquer que la formation avait permis de sensibiliser la communauté à la construction d’abris plus sûrs et plus résistants, capables de supporter des conditions météorologiques extrêmes. « L’OIM nous a appris à reconstruire des habitations plus sûres et voici la maison que j’ai construite. Je m’y sens en sécurité et quand une nouvelle catastrophe frappera, nous serons en sécurité », a-t-elle confié. 

La formation pour « reconstruire de façon plus sure » a également aidé à lutter contre les perceptions culturelles qui limitaient auparavant la participation des femmes au processus de reconstruction. « La tâche de reconstruction était destinée auparavant aux hommes mais après la formation, nous pouvons dire que nous sommes capables de guider nos hommes », a-t-elle ajouté. 

Les diplômés de la formation transmettent leurs nouvelles compétences à leurs familles et à d’autres membres de la communauté, dont plusieurs ont aussi reconstruit leur habitation de manière plus sûre et plus résistante. 

Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM à Port Moresby, Lance Bonneau, Tel. +675 3213655, email : lbonneau@iom.int ou Peter Murorera, email : pmurorera@iom.int