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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM permet aux femmes chefs d'entreprise en Somalie de se relever des effets de la COVID-19
Mogadiscio - La pandémie mondiale de COVID-19 a bouleversé les vies et les économies de tous les continents, n'épargnant ni les pays à revenu élevé, ni ceux à faible revenu dont les citoyens cherchent souvent du travail à l'étranger pour échapper à la détresse économique. Peu de pays sont aussi dépendants de la migration que la Somalie. Et peu ont été traités aussi durement par la récession économique mondiale.
L'économie informelle de la Somalie, qui repose en grande partie sur les envois de fonds, les importations et l'agriculture, a été fortement touchée par la COVID-19. On estime que 40 pour cent des familles somaliennes dépendent fortement des envois de fonds, et les restrictions de déplacement liées à la pandémie ont fortement réduit les flux d'envois de fonds.
Une étude de l'OIM sur les envois de fonds publiée en août dernier a révélé que le Département des affaires de la diaspora de Somalie avait constaté une baisse des envois de fonds sur la base des rapports reçus et des consultations tenues avec un certain nombre d'opérateurs de transfert mobile indiquant une forte baisse. L’étude de l'OIM indiquait une diminution des envois de fonds de plus de 60 pour cent.
Les entreprises dirigées par des femmes ont été particulièrement touchées, avec des perturbations dans les chaînes d'approvisionnement et des baisses de trésorerie. Le flux de clients a également été perturbé, les couvre-feux et la distanciation physique ayant dissuadé de nombreux clients.
Une récente étude, menée à Mogadiscio par l'OIM et le cabinet de recherche local Raagsan Consulting, a révélé que, sur les 320 entreprises dirigées par des femmes qui ont été interrogées, plus de 300 ont fait état d'une réduction de leurs revenus et de leurs ventes. Environ la moitié d'entre elles ont déclaré avoir dû mettre leur activité en veille, tandis qu'un nombre équivalent de femmes ont déclaré avoir des difficultés à rembourser leurs prêts ou à payer leur loyer. Près de 60 pour cent ont déclaré avoir été contraintes de fermer pendant la pandémie, dont environ un tiers ont fermé définitivement.
Nimco Yusuf, femme d’affaires de 45 ans, en sait quelque chose. Elle a lancé son entreprise d'ustensiles de cuisine à Mogadiscio il y a dix ans, espérant répondre à la nouvelle demande du marché après des années de conflit. Elle a commencé en proposant des ustensiles de cuisine.
« Lorsque j'ai démarré mon entreprise, la Somalie sortait de nombreuses années de conflit », explique-t-elle. « Les familles ont commencé à revenir, elles avaient besoin de réaménager leurs maisons, notamment d’articles de cuisine. » Au début de l'année 2020, Nimco se portait suffisamment bien pour subvenir aux besoins de 15 enfants. Elle a même pu engager une aide extérieure, recrutant deux employés à plein temps dans son magasin.
Puis, en mars, le premier cas de COVID-19 a été confirmé en Somalie. Un couvre-feu imposé par le gouvernement et d'autres mesures de restriction à la mobilité ont eu un impact sur son entreprise, ainsi que sur des milliers d'autres. « J'ai connu une baisse de 62 pour cent des ventes et une pénurie de fournitures », a-t-elle déclaré.
Aujourd'hui, Nimco est l'une des 185 femmes somaliennes soutenues par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour faire face à l'impact financier que la COVID-19 a eu sur leurs entreprises. Avec le financement du Ministère fédéral allemand des affaires étrangères (GFFO), l'OIM en Somalie a commencé à s'associer avec le Ministère somalien du travail et des affaires sociales (MOLSA) pour soutenir les micro et petites entreprises dirigées par des femmes et touchées par la COVID-19 à Mogadiscio.
L'aide en espèces est l'élément clé, avec des subventions allant de 650 à 2 000 dollars, selon la taille de l'entreprise et ses besoins. Les subventions en espèces sont conçues pour aider ces entrepreneurs à se réapprovisionner et peuvent répondre à d'autres besoins, tels que le paiement du loyer, de l'électricité ou des prêts.
L'OIM estime que les subventions accordées aux 185 bénéficiaires amélioreront directement la vie de 1 122 membres de familles. Le stimulus financier qui soutient ces petites entreprises aura également un impact positif sur l'économie locale.
Les femmes reçoivent également une formation de cinq jours sur la continuité de l’activité, notamment sur les connaissances financières de base. La plupart des femmes bénéficiant de ce soutien présentent une grande vulnérabilité, notamment parce qu'elles ont un grand nombre de personnes à charge, qu'elles vivent dans des logements en location ou des établissements informels, qu'elles sont déplacées, que des membres de leur famille sont handicapés, qu'elles ne savent ni lire ni écrire ou que leurs enfants sont exposés au risque de travail des enfants.
Le soutien de l'OIM et du gouvernement national arrive à un moment crucial. En raison de la diminution des envois de fonds depuis le début de la pandémie, de nombreuses familles ont été plongées dans la pauvreté. Cela risque d'annuler des décennies de progrès en matière de développement et de lutte contre la pauvreté.
« Il est impératif de s'attaquer à l'impact de la COVID-19 sur l'économie somalienne afin de réduire les facteurs d'incitation à la migration qui peuvent mettre davantage en danger les personnes en situation de vulnérabilité, en particulier les femmes et les enfants », déclare Richard Danziger, chef de mission de l'OIM en Somalie.
Ce type de soutien en Somalie répond non seulement aux besoins les plus urgents des femmes, mais leur donne aussi les moyens d'être des agents de changement au sein de leurs communautés et une source d'inspiration pour les générations futures. « S'il vous plaît, continuez à nous soutenir, non pas avec de l'argent, mais avec de la formation professionnelle », a déclaré Nimco.
Cette activité est rendue possible grâce au généreux financement du Ministère fédéral allemand des affaires étrangères (GFFO).
Pour plus d'informations, veuillez contacter l'unité de soutien au programme de l'OIM en Somalie. Email : iomsomaliapsu@iom.int