Somalia - Fin avril 2015, le nombre de cas de diarrhée aqueuse aigüe et de cas suspectés de choléra dans la ville de Dhobley, à la frontière entre le Kenya et la Somalie, dans la région somalienne de Jubbada Hoose, a commencé à croître rapidement.

L’OIM, qui a une forte présence dans les zones frontalières, a donc commencé à promouvoir massivement la santé et l’hygiène et à distribuer des sels de réhydratation orale dans les zones les plus touchées par l’intermédiaire d’une équipe mobile de sensibilisation et de promoteurs communautaires de l’hygiène.

Dans le même temps, l’OIM a prélevé quatre échantillons des cas suspects de choléra et les a envoyés à son agence partenaire, le Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies, à Dadaab, au Kenya, pour être testés en laboratoire.

Le 2 mai 2015, deux des quatre échantillons ont été testés positifs au choléra Vibrio 01 Ogawa. Au 17 mai, cinq personnes étaient décédées et 129 patients avaient été admis à l’hôpital général de Dhobley pour y être soignés.

En tant que codirigeante du Cluster somalien chargé de la santé, l’OIM a pris en main la réponse d’urgence, ainsi que la coordination des parties prenantes afin de contenir la maladie.

Au 18 mai 2015, l’OIM avait soigné 266 cas dans deux de ses centres communautaires de réhydratation orale ; avait collaboré avec ses partenaires pour chlorer deux principales sources d’eau et plus de 1 000 charrues ; avait fait la promotion de la santé et de l’hygiène auprès de 1 092 familles ; et avait fourni des médicaments essentiels et des kits de dépistage rapide à l’hôpital général de Dhobley pour soigner les cas les plus graves.

En outre, l’OIM collabore avec les partenaires locaux dans la distribution stratégique des kits d’hygiène à 5 000 familles à travers la zone touchée.

« Dhobley fait partie du principal itinéraire migratoire entre le Kenya et la Somalie et est exposée aux maladies transmises par l’eau. Alors que la saison des pluies se poursuit et que la situation en matière d’assainissement et d’hygiène, en particulier dans les installations surpeuplées de déplacées internes, reste insalubre, il est très important de poursuivre et d’intensifier notre réponse, notamment nos interventions préventives, afin de s’assurer que la maladie ne se propage pas dans d’autres zones », a déclaré Fatuma Mohamed, infirmière de l’OIM, qui dirige la réponse d’urgence sur le terrain.

Bien que la réponse d’urgence actuelle soit pour l’heure financée par le gouvernement japonais, l’OIM lance un appel de fonds supplémentaires aux donateurs pour poursuivre et intensifier l’intervention.

Pour plus d’informations, veuillez contacter le Dr. Chiaki ito, OIM Somalie, Tel: +254.737.860.720, Email: cito@iom.int