Communiqué
Global

L'OIM organise une réunion technique visant à débattre de la migration des enfants haïtiens en République dominicain

Les autorités de protection de l'enfance et d'autres parties
prenantes concernées de République dominicaine et
d'Haïti se rencontrent aujourd'hui, à Saint-Domingue,
la capitale dominicaine, afin d'échanger leurs
expériences et les meilleures pratiques sur les enfants
déplacés par le séisme de janvier 2010, les
mineurs non-accompagnés et les enfants victimes de traite.

La réunion, organisée par l'OIM, vise à
permettre une relation de travail plus étroite entre les
pays voisins sur ces questions.

Les participants comprendront des représentants
techniques du Conseil national dominicain pour les enfants et les
adolescents (CONANI), du Directorat général
dominicain des migrations (DGM), du Ministère dominicain des
affaires étrangères, du Ministère Public, de
la police nationale dominicaine, de l'Institut haïtien pour le
bien-être social et la recherche (IBESR), la Brigade de
protection des mineurs (BPM) de la police nationale haïtienne
et l'ambassade d'Haïti en République dominicaine.

Des spécialistes de la migration de l'OIM ainsi que des
représentants techniques de l'UNICEF, du PNUD, du HCR et de
diverses ONG œuvrant sur les questions de migration et de
traite des enfants, seront également présents.

« Bien que des enfants victimes de traite et d'autres
mineurs non-accompagnés d'Haïti étaient
présents en République dominicaine avant le
séisme de 2010, la situation s'est intensifiée
après la catastrophe », explique Cy Winter, chef de
mission de l'OIM en République dominicaine.

Des solutions durables sont toujours recherchées pour de
nombreux enfants déplacés qui sont arrivés
dans le pays après le séisme alors que de nouveaux
cas de mineurs non-accompagnés et d'enfants victimes de
traite continuent d'apparaître.

« En rassemblant les membres des institutions clés
dans la réponse quotidienne aux questions de migration des
enfants, l'OIM souhaite encourager le dialogue et la
coopération bilatérale sur ce problème de
migration important », ajoute Cy Winter.

Une étude menée par le Service jésuite des
migrants et des réfugiés en 2010, avec le soutien de
l'OIM, confirme l'existence de mineurs haïtiens
non-accompagnés dans les villes dominicaines de
Saint-Domingue, Santiago, Puerto Plata et Dajabón, vivant
dans des conditions d'extrême vulnérabilité et
exposés aux risques de traite et d'autres mauvais
traitements.

La situation des enfants haïtiens victimes de traite en
République dominicaine a été mise en
lumière cette année grâce à un raid
mené par le DGM en février, qui a découvert
des dizaines de victimes vivant dans des conditions
déplorables dans un quartier de Saint-Domingue.

Les enfants avaient été victimes de traite en
République dominicaine avant le séisme de janvier
2010 pour mendier dans les rues ou pour effectuer de basses
besognes telles que le cirage des chaussures ou le lavage des
pare-brises aux intersections très fréquentées
de la capitale.

La réunion d'aujourd'hui est organisée grâce
au financement du Bureau de la population, des
réfugiés et des migrations (PRM) du
Département d'Etat américain.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Gina Gallardo

E-mail: "mailto:ggallardo@iom.int">ggallardo@iom.int

ou

Zoë Stopak-Behr

OIM Saint-Domingue

Tel: + 809 688 8174

E-mail: "mailto:zstopak-behr@iom.int">zstopak-behr@iom.int