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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM organise un débat politique sur la statisfaction des besoins des migrants bloqués vulnérables en Afrique de l’Est et dans la corne de l’Afrique
La République-Unie de Tanzanie - Du 18 au 20 juillet 2017, l’OIM organisera un atelier politique au Zanzibar pour les représentants gouvernementaux d’Ethiopie, du Kenya et de Tanzanie sur la satisfaction des besoins des migrants bloqués et vulnérables sur l’itinéraire migratoire méridional.
L’atelier est l’un des événements de clôture d’un Programme financé par l’Union européenne, qui a été mené à bien en coopération étroite avec les gouvernements d’Ethiopie, du Kenya, du Maroc et du Yémen, ainsi qu’avec plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest. Grâce à ce projet, l’OIM a aidé 404 Ethiopiens bloqués en Tanzanie, qui avaient demandé à rentrer chez eux.
Chaque année, des centaines de jeunes Ethiopiens, principalement des jeunes hommes, sont interceptés au Kenya et en Tanzanie, alors qu’ils tentent de se rendre en Afrique du Sud et ailleurs. Ils paient souvent des passeurs pour leur faire passer la frontière, faisant courrir à leur famille et à eux-mêmes un risque d’exploitation et de maltraitance physique.
Les participants feront part de leurs expériences sur les processus de migration sûre et digne, en particulier sur le retour. Ils débattront également de la protection des migrants vulnérables dans les cadres des initiatives régionales actuelles, tel que le processus de Khartoum (dont l’Ethiopie et le Kenya font partie), le Plan d’action régional de la Valette, ainsi que les processus mondiaux comme le Pacte mondial sur la migration.
Dans une série d’initiatives de renforcement de capacités, les membres des forces de l’ordre, les dirigeants communautaires et les représentants des médias et des organisations non gouvernementales ont jusqu’ici été sensibilisés à la gestion des migrations tenant compte des droits de l’homme et de la protection. En outre, 107 kits d’équipements pour l’enregistrement biométrique ont été donnés au Ministère des affaires intérieures pour enregistrer les migrants irréguliers et vulnérables et distribués à travers les bureaux de l’immigration régionaux à travers la Tanzanie. S’enregistrer en tant que migrant en Tanzanie permet aux migrants de résider dans le pays sans craindre d’être expulsés, en attendant la confirmation de leur statut dans le pays.
Enfin, une série de trois réunions régionales organisées par l’OIM pour ce projet ont permis une meilleure fluidité dans les mécanismes de renvoi et d’aide pour les migrants dans le besoin.
« Nous devons placer les migrants et leurs droits, besoins et capacités au cœur de nos efforts et nous devons nous intéresser à la relation entre la migration et les domaines politiques essentiels adjacents, comme le développement, l’humanitaire, la paix et la sécurité, de manière réellement globale », a déclaré Johari Masoud Sururu, Commissaire des services de l’immigration au Zanzibar, à la veille de l’atelier.
Pour plus d’informations, veuillez contacter le Dr. Qasim Sufi, OIM Tanzanie, Tel: +2556892563796, Email: qsufi@iom.int