-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
L’OIM organise le tout premier vol de rapatriement humanitaire depuis le sud de la Libye
Libye – L’OIM a organisé son tout premier vol de rapatriement humanitaire depuis le sud de la Libye le 6 septembre, rapatriant 171 migrants nigériens bloqués (dont 76 femmes et 39 enfants) vers le Niger. L’avion est parti de l’aéroport de Taminhint, à 30 km de la ville de Sabha et à 750 km au sud de Tripoli, et a atterri à Niamey, au Niger, dans la soirée.
Le rapatriement, effectué en étroite coopération avec l’Ambassade de la République du Niger à Tripoli, le Consulat du Niger à Sabha, le Conseil municipal à Sabha, le Croissant-Rouge libyen à Sabha et le Département de lutte contre la migration illégale (DCIM), a été financé par le Fonds central des Nations Unies pour les interventions d’urgence (CERF) et le Royaume des Pays-Bas.
Le groupe comprenait six cas médicaux : deux cas de malvoyance et quatre cas d’hypertension artérielle. A bord se trouvait Aminata, 57 ans, issue de la tribu nigérienne touareg. Elle est arrivée à Sabha en 1993 avec ses cinq enfants, dont deux sont décédés pendant la guerre tribale entre les Toubous et les Touaregs qui a pris fin en début d’année.
« La guerre m’a pris deux de mes fils, a détruit notre maison et est à l’origine de mes problèmes de santé mais jusqu’à maintenant, je ne pouvais pas retourner au Niger à cause de mon appartenance tribale et du manque d’argent nécessaire pour financer notre retour », a t-elle expliqué à l’OIM. « Ce voyage nous donne, à ma famille et à moi, un nouveau départ. Au moins, nous serons en sécurité ! »
Bon nombre des rapatriés du vol ont fait part d’expériences similaires selon lesquelles leur affiliation tribale les empêchait de rentrer chez eux par voie terrestre en raison du conflit qui sévit tout au long du chemin entre Sabha et la frontière avec le Niger.
Le vol charter a été organisé à un moment où de nombreux Nigériens bloqués dans le sud vivaient dans de mauvaises conditions avec un accès limité aux services de santé en raison de ressources limitées au sud de la Libye.
Hassan, père de trois enfants de 47 ans, travaillait comme agriculteur à Sabha mais avait récemment été cambriolé deux fois par des groupes armés. « Je vivais dans la peur constante », a t-il expliqué. « J’ai hâte de rentrer dans mon pays et de chercher un nouvel emploi et un environnement plus sûr pour mes enfants et moi. »
Nadia mère et veuve de 52 ans, vivaient à Sabha depuis 2009 avec ses deux filles divorcées et leurs enfants. L’une de ses filles travaillait comme domestique pour assurer un revenu ; elle a failli se faire enlever par un gang mais a été sauvée in extremis. C’est pour ça que j’ai décidé de rentrer chez nous, pour être en sécurité, a expliqué Nadia.
Compte tenu de la situation économique, tribale et humanitaire et de l’insécurité au sud de la Libye, ce dernier rapatriement diffère de plusieurs autres organisés par l’OIM depuis l’aéroport de Mitiga à Tripoli, a expliqué Kamal Al Sherif, chef d’équipe des opérations de l’OIM en Libye. « Malgré tous les problèmes, ce groupe de migrants a eu beaucoup de chance. Dix minutes après le départ du vol, la région toute entière a été privée d’électricité après une longue coupure de courant. »
Avant le départ, tous les migrants ont reçu une aide psychologique, un examen d’aptitude au voyage et un repas chaud. En outre, une patrouille mobile du Comité de sécurité de Sabha a escorté les bus vers l’aéroport de Taminhint.
Les migrants rapatriés ont été accueillis par l’OIM au Niger à l’aéroport de Niamey et ont reçu des allocations à leur arrivée pour les aider à rejoindre leurs communautés respectives. Parmi le groupe, 21 ont reçu une aide à la réintégration afin de faciliter leur réinsertion économique et sociale au Niger. L’aide sera fournie par l’OIM au Niger.
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM en Libye, Othman Belbeisi, Tel: +216 29 600389, Email: obelbeisi@iom.int ou Ashraf Hassan, Tel: +216 29 794707, Email ashassan@iom.int
*Tous les noms ont été changés pour protéger l’identité des personnes.