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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM, l’UPU et le Burundi lancent le projet postal intégré de « Migration et développement »
Suisse - Hier, 17 septembre, l’OIM a signé un accord tripartite avec l’Union postale universelle (UPU) et la Poste du Burundi, en lancement d’un projet intégré qui utilisera différents éléments du secteur postal au Burundi pour contribuer au développement socioéconomique de la population rurale ainsi que de la diaspora burundaise.
Le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, Le Directeur général de l’UPU, Bishar Abdirahman Hussein, et le Directeur général de la Régie nationale des Postes (RNP), Salvator Nizigiyimana, ont signé l’accord au nom de leurs organisations respectives lors d’une cérémonie qui s’est déroulée au siège de l’OIM à Genève.
Les rapatriements de fonds des migrants à leur famille dans leur pays d’origine s’élèvent à environ 540 milliards de dollars par an, et les coûts associés à ses transferts d’argent sont souvent trop élevés, ce qui pèse sur les familles migrantes et affecte leur bien-être.
Ce projet vise à réduire les coûts de rapatriement, contribuant ainsi au bien-être des migrants et au développement général. En résumé, le projet permettra d’améliorer l’accès aux services de communication, de réduire les coûts de rapatriement, de promouvoir l’éducation financière auprès des migrants et de leur famille, et de fournir un accès aux services financiers pour les populations rurales ainsi qu’un accès aux marchés internationaux pour les plus petits producteurs. Bien que le projet pilote initial sera mis en œuvre au Burundi, l’intention est de reproduire le modèle dans d’autres pays en développement en Afrique et ailleurs. Le projet pilote au Burundi bénéficie du soutien de la Belgique et de la Turquie.
Le projet de 4 millions de dollars sera mis en œuvre conjointement par l’UPU, l’OIM et la RNP, pour profiter de la complémentarité de ces institutions dans les domaines de la migration et du développement d’une part, et dans les services financiers et les services de communication d’autre part. L’OIM sera chargée de gérer et d’attribuer les fonds et soutiendra les activités au Burundi par le biais de son antenne à Bujumbura.
Le projet s’appuiera sur les connaissances et l’expérience de l’OIM en matière de migration et de développement et sur les connaissances techniques et les infrastructures de l’UPU pour les transferts et les services financiers. La première phase du projet sera d’établir une opération fonctionnelle de transfert d’argent international à bas coût basée sur la plateforme financière internationale reconnue de l’UPU. Une fois cette opération lancée, la concurrence devrait naître sur le marché, faisant considérablement baisser les coûts de transfert dans les couloirs de rapatriements de fonds au Burundi. Les autres phases du projet contribueront au développement par le biais de l’éducation financière et de l’accès aux services financiers et aux marchés internationaux.
« Bon nombre des Burundais les plus hautement qualifiés vivent et travaillent aujourd’hui à l’étranger et envoient régulièrement de l’argent au pays », a déclaré Kristina Mejo, chef de mission de l’OIM au Burundi.
« Toutefois, les analyses montrent que le Burundi – en particulier sa population rurale – était confronté à de nombreux problèmes : les rapatriements informels coûteux, l’exclusion financière, les difficultés de communication et l’absence d’opportunités économiques. Tous ces élément entravent le développement socioéconomique potentiel et la réduction de la pauvreté pour les familles des migrants et la population rurales », a t-elle ajouté.
Conscientes du lien étroit entre la migration et le développement, l’OIM et l’UPU souhaitent lancer un projet intégré utilisant différents éléments du secteur postal pour contribuer activement à l’établissement d’un cercle vertueux visant à aider les migrants burundais, leurs familles et les communautés rurales. Ce projet intégré vise à répondre aux besoins de la diaspora en tirant parti des opportunités de développement socioéconomique au Burundi apportées par le secteur postal du pays.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Bruce Reed, OIM Genève, Tel: +41-22-717-9330, email: breed@iom.int, ou Kristina Mejo, OIM Burundi, Tel: +257 7125 6332, Email: kmejo@iom.int