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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM, l’UNICEF et le Mozambique organisent le tout premier forum pour lutter contre la traite des personnes atteintes d’albinisme en Afrique australe
Mozambique - Les enfants atteints d’albinisme en Afrique australe sont confrontés à la discrimination et à la maltraitance. Ils finissent souvent par être enlevés, assassinés ou victimes de traite. Cette maltraitance est liée à la croyance selon laquelle certaines parties du corps des personnes souffrant d’albinisme peuvent apporter richesse et chance lorsqu’elles sont utilisées dans des potions.
Un forum régional de deux jours destiné à prévenir et combattre la traite et à protéger les personnes atteintes d’albinisme au Mozambique, au Malawi et en Tanzanie se déroule actuellement à Pemba, au nord du Mozambique. L’atelier, le premier du genre, a été organisé par l’OIM en partenariat avec l’UNICEF, le Ministère public de la République du Mozambique et le Procureur de la province de Cabo Delgado.
Parmi les participants figurent des représentants des entités de lutte contre la traite, du Ministère public, de la police d’enquête criminelle, des institutions des droits de l’homme, des ONG chargées de protéger les personnes atteintes d’albinisme et des guérisseurs traditionnels du Mozambique, du Malawi et de Tanzanie.
Le Malawi, le Mozambique et la Tanzanie partagent des frontières communes et sont des pays soit d’origine, soit de destination, pour la traite des personnes atteintes d’albinisme et des parties de leur corps. Le forum s’achèvera par un plan d’action sur la coopération transfrontalière pour la prévention et la poursuite des crimes de traite et pour la protection des droits des personnes atteintes d’albinisme. Ce plan d’action permettra de mener des enquêtes et des poursuites plus efficaces et de protéger les victimes.
« L’UNICEF aide le gouvernement à renforcer l’enregistrement civil en investissant dans l’établissement et l’expansion d’un système numérique d’enregistrement des naissances afin de garantir les droits fondamentaux de chaque enfant au nom, à l’identité et à la nationalité », a déclaré Marcoluigi Corsi, représentant de l’UNICEF au Mozambique.
« Cela permettra ensuite de prévenir la disparition ou l’abandon d’enfants et d’aider à enquêter lorsque des enfants atteints d’albinisme sont victimes. Suite à de nouveaux cas d’enlèvement et d’assassinat d’enfants et de personnes souffrant d’albinisme au Mozambique, l’UNICEF a lancé une campagne sur les médias sociaux intitulée #TodosIguais (Tous égaux) en août 2015 afin de sensibiliser la population. La campagne actuelle a atteint à ce jour plus de cinq millions de personnes », a ajouté M. Corsi.
« Une approche régionale comme celle-ci qui vient compléter les efforts nationaux au Mozambique, au Malawi et en Tanzanie est le seul moyen d’améliorer la coordination et les enquêtes transfrontalières pour protéger les personnes atteintes d’albinisme », a déclaré Katharina Schnoering, chef de mission de l’OIM au Mozambique. « Cette approche régionale à l’investigation, à la recherche et à la coopération a été recommandé dans un récent rapport publié par l’expert indépendant des Nations Unies qui s’est rendu au Mozambique en 2016 », a-t-elle ajouté.
L’OIM œuvre en partenariat avec les gouvernements en vue d’aider les victimes de traite et de renforcer les réponses nationales à la traite au Mozambique, au Malawi et en Tanzanie.
L’UNICEF soutient le renforcement de systèmes de justice adaptés aux enfants en renforçant les capacités de la police, du pouvoir judiciaire et du Ministère public à accroître leur responsabilité à l’égard des violences et des crimes contre les enfants.
L’UNICEF soutient également le renforcement de systèmes de gestion de cas multisectoriels permettant de dénoncer les cas de violences, les pratiques dangereuses, notamment les exécutions rituelles ou la traite, l’abandon d’enfants ou tout autre risque auquel sont confrontés les enfants. Les programmes de santé et d’éducation de l’UNICEF permettent d’accroître les services de santé et d’éducation, en particulier pour les enfants les plus vulnérables et marginalisés.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Chiara Frisone, Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique australe, Tel : +27 72664 8003, Email : cfrisone@iom.int. Ou Gabriela Pereira, UNICEF Mozambique, Tel : +258 82 316 5390, Emai l: gpereira@unicef.org.