Kaboul – L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, et le Service de l’UE à l’aide humanitaire et à la protection civile (ECHO), lancent, cette semaine, deux expositions photos sur les migrants afghans.

Le lancement, qui a eu lieu aux historiques jardins de Babur à Kaboul, a été suivi par des représentants du gouvernement afghan, de la société civile afghane et de la communauté internationale, notamment des institutions des Nations Unies, des ambassades, et des ONG nationales et internationales.

Pour l’exposition d’ECHO, Sandra Calligaro a voyagé à travers l’Afghanistan pendant l’été 2017 pour immortaliser le travail du Fonds d’intervention d’urgence qui répond aux besoins des personnes déplacées par des catastrophes d’origine naturelle ou humaine comme les inondations, les séismes, les glissements de terrain et les conflits.

« Les organisations participantes sont chargées d’identifier les zones où les personnes se déplacent dans chaque région d’Afghanistan et d’évaluer si elles ont besoin de notre soutien et de notre aide. Mais même s’il est important de fournir de l’aide aux personnes dans le besoin, il est tout aussi important d’entendre les voix de ces personnes derrière les statistiques et les chiffres et de raconter leur histoire. C’est à cela que sert cette exposition », a déclaré Esmee de-Jong, à la tête d’ECHO en Afghanistan.

Pour l’exposition de l’OIM, Andrew Quilty a visité quatre postes frontières clés entre l’Afghanistan et l’Iran/Pakistan en juillet et août 2017 pour enregistrer l’arrivée des rapatriés, raconter leur histoire et les difficultés de leur périple. Beaucoup arrivaient épuisés après plusieurs jours de marche sous la chaleur étouffante de l’été. D’autres avaient été détenus pendant des jours ou des semaines avant leur retour. Leurs émotions étaient mitigées, à la fois soucieux de l’avenir et heureux d’être chez eux.

L’OIM espère que l’exposition recentrera l’attention du public sur la migration des Afghans, à la fois en Afghanistan et à l’étranger. Avec les crises humanitaires à travers le monde et la diminution de la présence internationale en Afghanistan, le pays a presque disparu des médias sur le plan international.

« Cette exposition photo illustre des rencontres avec des Afghans de retour aux frontières avec l’Iran et l’Afghanistan. On imagine une situation de désespoir total. Oui il y a du désespoir, de l’incertitude et la peur de l’avenir sur les visages de nombreux migrants photographiés. Mais il y a aussi l’espoir que l’Afghanistan leur offre enfin un avenir », a déclaré Laurence Hart, chef de mission de l’OIM en Afghanistan.

L’exposition de l’OIM sera en tournée mondiale dans plusieurs pays fin 2017 et début 2018, pour raconter les histoires des migrants afghans à un public international plus large.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Eva Schwoerer, OIM Kaboul, Tel : +93729229129, Email : eschwoerer@iom.int