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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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- 2030 AGENDA
L'OIM lance une étude sur l'impact des rapatriements de fonds sur le développement du Pakistan
L'OIM publiait aujourd'hui une étude sur l'impact des
rapatriements de fonds des travailleurs migrants pakistanais en
Arabie Saoudite à leurs familles.
L'étude, lancée à la demande du
gouvernement, a été financée par le Fonds 1035
de l'OIM pour les Etats membres et cible un domaine qui souffre
d'un manque de données concrètes.
« L'étude permettra aux acteurs clés du
gouvernement d'élaborer une nouvelle législation
renforçant l'impact de développement de ces
rapatriements de fonds aux niveaux national, régional et
local au Pakistan. Elle pourrait également permettre
d'améliorer les services liés à ces
rapatriements pour les travailleurs pakistanais en Arabie Saoudite
», explique Hassan Abdel Moneim Mostafa, représentant
régional de l'OIM en Asie de l'ouest et en Asie
centrale.
En collaboration avec l'Institut pakistanais d'économie
du développement (PIDE en anglais), le Ministère du
Travail et le Bureau de l'émigration, l'OIM a conduit une
enquête auprès des ménages dans neuf districts
connaissant d'importants flux migratoires, à savoir, dans
les provinces du Penjab, du Sindh, de Khyber Pakhtunkhwa, de
Balochistan et du Cachemire administré par le Pakistan. Les
villes concernées étaient notamment Rawalpindi,
Gjuranwala, Lahore and DG Khan.
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target="_blank" title="">Economic and Social Impacts of Remittances
on Households: The Case of Pakistani Migrants Working in Saudi
Arabia
L'étude a concerné 500 familles recevant des
fonds, vivant à la fois dans les zones rurales et urbaines.
Cette étude a été menée entre juin et
août 2009, au moment où le Pakistan tentait tant bien
que mal de faire face au déplacement de trois millions de
personnes, en raison du conflit au nord-ouest du pays.
Les chercheurs ont utilisé un questionnaire
détaillé et structuré, élaboré
conjointement par l'OIM et le PIDE, afin d'obtenir un maximum
d'informations de la part des personnes interrogées dans
chaque famille.
L'étude a révélé que les migrants
à l'étranger étaient relativement jeunes et
que leur niveau d'éducation était bien plus
élevé que la moyenne nationale.
L'enquête sur les revenus et les économies des
migrants a démontré que les remises de fonds des
travailleurs migrants pouvaient atteindre 41% des revenus mensuels
des ménages.
Le montant total moyen des rapatriements de fonds reçus
par chaque famille lors du séjour des migrants à
l'étranger était de 1,05 million de roupies, soit 13
145 dollars.
L'analyse a par ailleurs révélé qu'un
important pourcentage des rapatriements de fonds était
utilisé dans quatre domaines, à savoir les biens
immobiliers et l'outillage agricole, la nourriture, les mariages et
l'épargne.
L'un des aspects les plus intéressants de l'étude
était que la crise économique mondiale (2008-2009)
avait eu peu de conséquences sur les départs des
travailleurs à l'étranger et sur les flux de
rapatriements de fonds vers le Pakistan.
Parmi les recommandations clés permettant d'exploiter le
potentiel de développement des rapatriements de fonds au
Pakistan, l'étude suggère la réduction des
coûts de la migration à l'étranger en
améliorant le système de recrutement et en
contrôlant les pratiques d'exploitation par les
intermédiaires.
Elle fait également observer que le secteur bancaire
pakistanais doit être plus efficace s'il souhaite encourager
les migrants à utiliser des services bancaires légaux
pour rapatrier leur argent. Ces moyens légaux peuvent
permettre aux fonds rapatriés d'être investis de
manière à contribuer au développement du
Pakistan.
L'étude suggère également d'intégrer
une nouvelle politique migratoire globale dans la stratégie
générale de développement du pays.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Saleem Rehmat
OIM Islamabad
Tel: +92-300-8560341
E-mail:
"mailto:srehmat@iom.int">srehmat@iom.int