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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM lance un projet pilote en Equateur afin de prévenir le recrutement forcé de mineurs par les groupes armés illégaux
Un nouveau projet pilote de l'OIM à la frontière nord
de l'Equateur sera centré sur la prévention du
recrutement forcé de mineurs par les groupes armés
illégaux et la promotion des droits des enfants et des
adolescents.
Le projet pilote est mené à bien dans la
communauté de Santa Barbara, une communauté rurale
à proximité de la frontière nord du pays qui a
été directement touchée par la progression du
conflit colombien vers la frontière avec l'Equateur. Il
permettra d'établir des stratégies communautaires
visant à identifier et à renforcer les
mécanismes de protection locaux et à
déterminer les vulnérabilités, les risques et
les opportunités en lien avec la sécurité et
la violence, auxquels est confrontée la
communauté.
L'identification est effectuée avec la participation
directe des enfants et des jeunes, de leurs parents ainsi qu'avec
les institutions publiques et privées qui travaillent dans
ce domaine.
Les résultats de l'exercice d'identification permettront
d'établir un cadre de travail visant à
élaborer une politique publique locale, de planifier le
développement et d'organiser des activités
communautaires en vue de prévenir et de réduire
l'impact de la pauvreté, de la violence et du conflit
armé sur les mineurs.
En 2008, un rapport des Nations Unies a dénoncé le
recrutement forcé de mineurs par les Forces armées
révolutionnaires de Colombie, ou FARC au Brésil, en
Equateur et au Venezuela. D'après le rapport des Nations
Unies, l’âge moyen de ces mineurs est de 12 à 18
ans.
La grande majorité est recrutée par la force
près des écoles, des terrains de sport et des parcs,
et d'autres lieux publics. Les recruteurs approchent les mineurs en
leur offrant de l'argent, des téléphones portables,
des vêtements et d’autres marchandises, et les
utilisent ensuite comme « mules » pour transporter de
la drogue et rendre des services. Parfois, ils sont recrutés
pour devenir des combattants. Bien que les recrues de sexe
féminin soient également utilisées comme
combattantes, elles sont aussi victimes d'exploitation
sexuelle.
« S'il existe une partie de la population colombienne qui
recherche la protection internationale en Equateur et dont les
droits sont violés plus que d'autres, ce sont les mineurs.
Cette tendance touche aussi les enfants équatoriens. Bien
qu'il n’y ait pas de nombres confirmés de mineurs
recrutés à la frontière nord de l'Equateur,
cette pratique existe. Grâce au projet pilote, nous
espérons prévenir cette pratique odieuse »,
explique Rogelio Bernal, chef de mission de l'OIM en Equateur.
En novembre dernier, deux mineurs équatoriens, un homme
et une femme, ont été tués lors
d’échanges de coups de feu en Colombie.
Le projet permettra de renforcer la connaissance, les
compétences et les ressources des autorités locales
et de la communauté concernant les droits des enfants, de
fournir une aide technique pour la consolidation d’un
comité officiel chargé de promouvoir les droits des
enfants, d'aider à la création d'un comité de
prévention dans la communauté qui proposera et
approuvera des projets et qui contrôlera la situation des
enfants et des jeunes dans la région.
« Les mineurs âgés de 14 et 15 ans, vivant
dans des conditions d'extrême pauvreté et issus de
familles brisées, sont les plus vulnérables au
recrutement car souvent, ils se voient offrir de l'argent, des
téléphones portables et d'autres articles, afin de
les persuader », ajoute Rogelio Bernal.
La méthode pour ce projet pilote a été
développée par l'OIM en Colombie, où elle est
mise en uvre avec succès depuis dix ans et a permis
d'aider 4 394 mineurs secourus des groupes armés
illégaux à retrouver leurs familles ou à
améliorer les relations avec les membres de leurs familles,
à retourner à l'école ou à fournir des
moyens de génération de revenu, soit grâce
à l'emploi soit en créant des micro-entreprises.
L'OIM en Equateur espère étendre le projet
à la région du nord toute entière.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Ana Guzman
OIM Ecuador
Tel: + (593-2) 225-3948
E-mail:
"mailto:aguzman@iom.int">aguzman@iom.int