Communiqué
Global

L’OIM lance un projet de préparation globale aux catastrophes en Corée

République de Corée - Les conséquences humaines des catastrophes sont peut-être plus importantes dans les pays en développement, mais l’impact économique peut également être désastreux dans les pays développés, a souligné, cette semaine, le Directeur des opérations de l’OIM.

Mohammed Abdiker s’est exprimé sur la conclusion d’un premier projet de formation à la coordination et à la gestion des camps (CCCM), à destination du gouvernement et de ses partenaires en République de Corée.

L’OIM est la principale organisation chargée de la CCCM pendant les catastrophes naturelles et a déjà mené à bien des activités similaires de renforcement de capacités au Botswana, au Mozambique, en Namibie, en Thaïlande et aux Philippines.

« La plupart des gens pensent que les catastrophes touchent les pays en développement plus durement », a déclaré M. Abdiker. « Il est vrai que ce sont les endroits où on compte le plus de décès et où les effets de la catastrophe durent le plus longtemps, mais dans les centres urbains et dans les pays développés, les catastrophes naturelles peuvent brutalement paralyser l’industrie. Nous en avons été témoins en Thaïlande lors des inondations et, plus récemment, aux Philippines, après le passage du typhon Haiyan. Nous avons également été témoins du déplacement de certaines personnes et de communautés de migrants les plus vulnérables et les plus défavorisées. »

Le projet de l’OIM de renforcement de capacités pour les partenaires nationaux et les autorités (CBNPA) prépare les gouvernements et les partenaires locaux à réagir, et augmentera la résistance aux sein des groupes urbains vulnérables.

« Etant donné que nos projets ont une portée mondiale, l’OIM aide les gouvernements à la fois dans les pays en développement et dans les pays développés afin d’être mieux préparés à faire face aux catastrophes naturelles et à aider les déplacés les plus vulnérables à rentrer chez eux le plus rapidement possible », fait observer M. Abdiker.

« Renforcer la capacité des autorités nationales à agir plus rapidement et plus efficacement permet de sauver des vies et de réduire le coût financier de l’aide aux déplacés. De cette manière, les autorités peuvent se concentrer sur l’aide aux personnes qui en ont le plus besoin, chez elles, avant même que la catastrophe ne frappe », a t-il ajouté.

La formation de trois jours récemment dispensée par l’OIM a été suivie par 18 employés de l’Agence coréenne pour la coopération internationale (KOICA), du Conseil coréen pour la coopération au développement à l’étranger (KCOC), des chefs de l’Etat-major coréen, du Service national de gestion des urgences (NEMA) et d’ONG locales.

Grâce à un matériel pédagogique utilisé par la CCCM au niveau mondial, la formation couvrait les thèmes suivants : normes et réglementations humanitaires internationales, coordination, planification des installations, gestion et fermeture des camps. L’OIM dispensera deux formations supplémentaires en janvier.

Les normes et méthodologies internationales existantes en matière de CCCM ont été traduites en coréen et la formation a été menée à bien grâce à la collaboration entre l’OIM, le KCOC et la KOICA. Le projet est financé par USAID/OFDA.

Pour plus d’information, veuillez contacter

Mihyung Park
OIM Séoul
Email: mipark@iom.int

ou

Chris Hoffman
Bureau de l’OIM pour la région Asie-Pacifique à Bangkok
Email: choffman@iom.int