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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM lance un appel d’un million de dollars pour venir en aide aux 200 000 Congolais rapatriés d’Angola
Kinshasa - L’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, en République démocratique du Congo, a fourni une aide humanitaire à 3 000 ressortissants congolais expulsés d’Angola depuis le 11 octobre.
Le 1er octobre, l’Angola a débuté une opération d’expulsion massive, chassant les ressortissants congolais de son territoire, principalement de la province frontalière de Lunda-Nord. Aujourd’hui, la ville congolaise de Kamako, dans la province du Kasaï, enregistre environ 200 000 rapatriés qui ont transité par les postes-frontières de Kamako, Mayanda, Tshimbulu et Kabungu. Les responsables ont recensé plus de 16 000 personnes au poste-frontière de Kamako rien que vendredi dernier (12/10).
L’OIM œuvre aux côtés du Comité local de crise de Kamako, établi par l’administrateur du territoire de Kamonia, Anacletus Muswa Kapinga, pour fournir de la nourriture et des soins médicaux aux Congolais expulsés malades ou blessés ainsi qu’aux personnes se trouvant en situation de vulnérabilité.
« Parmi les personnes expulsées, l’OIM a aidé des mineurs non accompagnés, des femme enceintes et allaitantes à rentrer en République démocratique du Congo. Nous sommes particulièrement inquiets pour le bien-être de ces groupes », a déclaré Emery Kinaga, chargé des opérations de l’OIM en République démocratique du Congo.
Des vols et des incidents de séparation familiale forcée sont fréquemment signalés. En raison de la situation précaire, 20 000 autres personnes sont rentrées volontairement dans les provinces du Kasaï, de Kwango et du Kongo central.
Outre l’aide de l’OIM, aucun autre soutien n’est fourni aux populations expulsées vers Kamako malgré les besoins urgents de nourriture, de services d’eau, d’assainissement et d’hygiène, d’abris d’urgence, d’aide médicale et de transport qui permettraient aux personnes d’atteindre des destinations ou lieux d’origine plus sûrs.
Certains sont partis en Angola pour travailler dans l’industrie de l’extraction artisanale de diamants, tandis que d’autres ont fui le conflit entre plusieurs groupes armés Kamwina Nsapu et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) en 2016 et 2017. La violence au Grand Kasaï a déclenché une crise humanitaire de grande ampleur et des déplacements en République démocratique du Congo et dans les pays voisins comme l’Angola.
S’attaquer aux causes profondes du déplacement et de l’expulsion des citoyens congolais d’Angola est essentiel pour trouver des solutions durables. Dans l’immédiat, l’OIM lance un appel d’un million de dollars pour répondre aux besoins les plus urgents de ces 200 000 personnes.
L’aide actuellement fournie par l’OIM à cette population à Kamako est rendue possible par le financement du gouvernement japonais, octroyé en mars 2018 dans le cadre d’un projet d’aide humanitaire multisectorielle pour les personnes touchées par la violence au Kasaï.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Emery Kianga, Tel. +243 81 68 67 613, email : ekianga@iom.int