-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
L'OIM lance un appel de crise pour soutenir plus de 5,3 millions de Yéménites et de migrants
Genève - La pandémie de COVID-19 a aggravé la situation déjà désastreuse au Yémen pour les communautés vulnérables comme les déplacés internes et les migrants. L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a lancé un appel de 155 millions de dollars pour venir en aide à plus de 5,3 millions de personnes d'ici la fin de l'année.
Les conflits, les déplacements massifs, la grave récession économique, l'insécurité alimentaire et le quasi-effondrement des services publics continuent de faire payer un lourd tribut aux populations du Yémen, exacerbant les vulnérabilités existantes et ayant un impact considérable sur leur santé et leur bien-être. On estime que plus de 80 pour cent de la population du Yémen a besoin d'aide humanitaire.
« La situation au Yémen est au point de rupture », a déclaré António Vitorino, Directeur général de l'OIM.
« Alors que le monde est aux prises avec la pandémie, les pays en crise ont plus que jamais besoin d’aide. La COVID-19 est un problème mondial qui n'a de solution que mondiale : si un pays peine à faire face à une épidémie, il peut mettre en danger la santé d'autres populations dans la région et dans le monde. Le Yémen ne peut pas faire face seul à cette nouvelle crise ».
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) prévoit que plus de la moitié de la population du Yémen contractera la COVID-19. En raison de la capacité limitée de dépistage, les cas confirmés en laboratoire restent peu nombreux, mais les humanitaires travaillent en partant de l'hypothèse que le virus est déjà répandu dans tout le pays. Les nouvelles et les signalements de la communauté continuent malheureusement de confirmer cette hypothèse.
L'OIM a rapidement intensifié sa réponse à la COVID-19 au Yémen pour protéger les personnes déplacées, les migrants et les communautés qui les accueillent. L'Organisation a davantage sensibilisé les communautés vulnérables aux mesures de prévention de la COVID-19, tout en fournissant des services de santé essentiels et en améliorant l'accès à l'eau potable. À la mi-mai, les efforts de sensibilisation de l'OIM avaient aidé plus de 170 000 personnes en un mois seulement.
L'Organisation soutient actuellement 36 établissements de santé et neuf équipes de sensibilisation qui atteignent des personnes dans tout le pays, y compris des déplacés internes vivant dans plus de 60 sites de déplacement. L'OIM poursuit également son aide vitale en matière d'abris et d'autres formes de soutien aux populations déplacées en intégrant des mesures de prévention et de contrôle de l’infection dans ses activités, comme la distanciation physique lors des distributions d'aide.
Malgré le conflit, les migrants de la Corne de l'Afrique transitent par le Yémen à la recherche d'opportunités dans le Royaume d'Arabie saoudite. En 2019, plus de 138 000 migrants ont traversé le golfe d'Aden, ce qui en fait l’itinéraire de migration maritime le plus emprunté au monde.
Les migrants au Yémen sont vulnérables à chaque étape de leur périple. Outre les risques liés au conflit armé, les réseaux de trafic et de traite des êtres humains s'attaquent aux migrants en situation irrégulière, les soumettant à la maltraitance et à l'exploitation. Les femmes et les enfants non accompagnés sont parmi les plus vulnérables de la population migrante, et sont souvent victimes d'enlèvements, de coercition et de violences physiques.
Bien que le nombre d'arrivées ait diminué en raison de la pandémie - passant de 11 101 en janvier à 1 725 en avril -, de nombreux migrants restent bloqués au Yémen car ils ont débuté leur voyage avant les restrictions de déplacement. Un nombre croissant d'entre eux sont confrontés à des conditions de détention et de quarantaine surpeuplées et souvent insalubres.
« Cette pandémie ne doit pas être une excuse pour exploiter et maltraiter les migrants. Un soutien international est nécessaire pour plaider en faveur de la libération des migrants détenus et de la protection de tous les migrants », a déclaré M. Vitorino.
Alors que la crainte du virus augmente, les migrants sont stigmatisés comme étant des « vecteurs de la maladie », ce qui entraîne des représailles, notamment le harcèlement physique et verbal, le refus d'accès aux services de santé, les restrictions de mouvement et les déplacements forcés vers les zones de conflit et les zones désertiques en première ligne.
« Accuser les communautés vulnérables de contribuer à la propagation de la COVID-19 est insensé et doit cesser », a déclaré le Directeur général de l'OIM.
« La COVID-19 ne respecte aucune frontière - il peut toucher n'importe qui, indépendamment de l'affiliation politique, du lieu, de la tribu ou du statut d'immigration. Le Yémen a une longue tradition d'acceptation bienveillante et le soutien aux communautés vulnérables, y compris aux migrants et aux personnes déplacées, doit se poursuivre ».
Demain (02/06), la communauté humanitaire se réunira pour une conférence d'annonce de contribution afin d’obtenir des soutiens pour la réponse au Yémen.
« La réponse humanitaire au Yémen nécessite des fonds d'urgence pour continuer à sauver des vies et à protéger les personnes contre la COVID-19. Cependant, la seule véritable solution à leur souffrance sera la fin du conflit. Je me fais l'écho de l'appel des Nations Unies pour que les parties au conflit s'engagent dans des négociations de paix et trouvent une solution politique à la crise. Le peuple du Yémen ne peut pas attendre une année de plus », a conclu M. Vitorino.
La plateforme de réponse à la crise mondiale de l'OIM donne un aperçu des plans et des besoins de financement de l'OIM pour répondre à l'évolution des besoins et des aspirations de ceux qui sont touchés par la crise et les déplacements ou qui risquent de l'être en 2020 et au-delà. La plateforme est régulièrement mise à jour au fur et à mesure que les crises évoluent et que de nouvelles situations émergent.
Téléchargez l'appel consolidé de l'OIM pour le Yémen 2020 en anglais ou en arabe.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Olivia Headon, OIM Yémen, Tél. : +353833022846, WhatsApp : +967730552233, email : oheadon@iom.int, ou Angela Wells, OIM Genève, Tél : +41 7940 35365, email : awells@iom.int
Lire plus en arabe