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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM lance un appel de 26 millions de dollars pour les migrants bloqués à bord de bateaux en Asie du Sud-Est
Thaïlande - L’OIM lance un appel de 26 millions de dollars pour aider jusqu’à 10 000 personnes touchées par la crise migratoire dans la mer d’Andaman. La majorité des fonds sera utilisée pour financer les abris temporaires, la nourriture, l’eau et d’autres aides matérielles. Des dispositions sont également prévues pour le soutien psychosocial et pour le retour et la réintégration de ceux qui souhaitent retourner dans leur pays d’origine.
Au cours des trois dernières semaines, des milliers de victimes de passeurs ont accosté en Indonésie, en Malaisie et en Thaïlande, après des périples terrifiants durant jusqu’à quatre mois. Des milliers d’autres, des migrants économiques du Bangladesh, ainsi que des Rohingya du Myanmar, seraient toujours en mer. Ceux qui ont accosté racontent des histoires déchirantes de bateaux surchargés, de violences physiques et du manque chronique de nourriture et d’eau, qui, dans certains cas, a provoqué des réactions d’extrême violence.
« Il ne fait aucun doute que ces personnes ont souffert de manière inimaginable et pendant une période prolongée », a déclaré Jeff Labovitz, chef de mission de l’OIM en Thaïlande, qui dirige l’opération d’acheminement de l’aide aux migrants dans des centres d’hébergement et des camps à travers la région. « Le priorité numéro une reste de retrouver et de secourir les migrants toujours en mer, tout en s’occupant de ceux qui ont sont arrivés à terre, dont bon nombre sont sous-alimentés et traumatisés. »
Pour les migrants qui ont atteint la terre ferme, il est essentiel de s’assurer que leurs besoins humanitaires et leur besoin de protection soient satisfaits. Dans les trois pays de destination, il existe un besoin urgent d’abris temporaires et d’aide non alimentaire. L’Indonésie et la Malaisie se sont précisément adressées à la communauté internationale pour fournir cette aide.
L’OIM estime qu’au moins 5 000 personnes nécessiteront une aide pour retourner dans leur pays d’origine en toute sécurité et dans la dignité, avec une aide supplémentaire à la réintégration une fois chez eux. Dans le monde entier, l’aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR) est une activité fondamentale de l’OIM qui a permis de fournir une aide vitale à des dizaines de milliers de migrants qui rentrent chez eux chaque année.
Les activités des projets AVRR de l’OIM dans le monde comprennent un accompagnement psychologique et une aide au départ depuis 70 pays d’accueil, ainsi qu’une aide à la réintégration/à l’accueil dans plus de 167 pays d’origine. L’OIM voit le retour volontaire et la réintégration comme une stratégie clé pour garantir le mouvement des migrants dans des conditions humaines et dans le bon ordre.
La découverte récente de nombreuses fosses communes dans des camps de passeurs en Thaïlande et en Malaisie a donné lieu à des mesures de répression à l’encontre des réseaux criminels, confirmant ainsi les conditions de brutalité qui étaient largement soupçonnées.
Tout de suite après la répression, une ONG, le projet Arakan, a estimé que 7 800 Rohingya et migrants bangladeshis étaient partis par bateau depuis les côtes du Bangladesh et du Myanmar en mars, suivis par 5 000 autres en avril, soit 12 800 migrants au total.
Aucun bateau n’est parti en mai, en raison des mesures de répression. La proportion des 12 800 migrants partis depuis le 1er mars qui a réussi à accoster est inconnue. L’OIM estime qu’environ 10 000 personnes auraient été directement touchées.
La terrible découverte d’autres fosses communes dans la campagne malaisienne cette semaine, près du site des fosses thaïes, souligne la nécessite de trouver une solution internationale à la crise qui tienne compte de tous les facteurs d’influence.
Vendredi, le Directeur général de l’OIM, William Lacy Swing, participera à une réunion intergouvernementale à Bangkok convoquée par le gouvernement royal thaï, afin de débattre de la migration irrégulière dans l’océan Indien.
Pour consulter l’appel de l’OIM, veuillez vous rendre sur : http://www.iom.int/sites/default/files/country_appeal/file/IOM-Appeal-Bay-of-Bengal-and-Andaman-Sea-Crisis.pdf
Pour plus d’informations, veuillez contacter Jeff Labovitz, OIM Thaïlande, Email: jlabovitz@iom.int, Tel. +6689 8908702, ou Joe Lowry, Bureau régional de l’OIM pour l’Asie-Pacifique à Bangkok (à Aceh, Indonésie, jusqu’à mercredi 27/05), Tel.: +66.81 870 8081, Email: jlowry@iom.int