-
Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
Structure
Structure
- Structure organisationnelle
- Directrice générale
- Directrice générale adjointe chargée de la gestion et des réformes
- Directrice générale adjointe chargée des opérations
- Bureau du Chef de Cabinet
- Bureau des partenariats, de la sensibilisation et de la communication
- Bureau de la stratégie et de la performance institutionnelle
-
Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
Ce que nous faisons
Ce que nous faisons
Partenariats
Partenariats
- Où travaillons-nous
-
Agir
Agir
Travailler avec nous
Travailler avec nous
Engagez-vous
Engagez-vous
- Données et recherche
- 2030 AGENDA
L’OIM lance un appel à affronter la crise migratoire imminente dans la corne de l’Afrique
Switzerland - L’OIM se prépare à lancer un appel urgent aux donateurs pour répondre à une urgence migratoire imminente au Yémen et à Djibouti, impactant toute la région de la corne de l’Afrique, y compris l’Ethiopie. Le montant initial de l’appel dépassera les 10 millions de dollars, d’après Mohammed Abdiker, Directeur des opérations d’urgence de l’OIM.
« Actuellement, des centaines de migrants sont expulsés vers Djibouti. Ni notre centre d’Obock (Djibouti), ni notre programme de retour volontaire ne peut gérer cette situation. Nous pensons que 3 000 migrants supplémentaires pourraient être expulsés vers Djibouti dans les prochains jours », a t-il déclaré.
« Djibouti est devenu l’épicentre de ces flux migratoires relativement indéterminées mais pourtant bien complexes et bidirectionnels à travers la mer Rouge et le Golfe d’Aden, avec environ 500 traversées de migrants chaque jour », a observé Jeffrey Labovitz, Directeur de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique, lors d’une visite à Djibouti cette semaine.
D’après lui, les migrants sont des hommes, des femmes et des enfants, dont bon nombre sont vulnérables lors d’un périple qui les exposent à des conditions climatiques extrêmes et à un transport maritime et terrestre dangereux. Le plus grand groupe provient des régions éthiopiennes d’Oromia et de Tigray. Il comprend des enfants migrants non accompagnés qui représentent près de 30 pourcent des flux migratoires vers Djibouti.
Le Centre de ressources pour migrants (MRC) à Obock géré par l’OIM en collaboration avec le Ministère de l’intérieur accueille actuellement plus de 600 migrants éthiopiens bloqués (dont 86 enfants migrants non accompagnés et cinq femmes). Ils ont été expulsés du sud du Yémen vers Geherre et Khor Angar, à 30 km d’Obock, à Djibouti. Ils ont beaucoup souffert au Yémen et en chemin vers Obock et ont sollicité l’OIM pour une aide au retour volontaire en Ethiopie.
Le MRC est désormais au maximum de sa capacité. Suite à l’arrivée d’un bateau le 5 octobre, 314 autres migrants sont désormais hébergés dans des tentes hors du centre. Ces dernières semaines, l’OIM a aidé le Ministère de la santé à contenir une épidémie de diarrhée sévère dans les communautés de migrants à Obock.
« La situation est très inquiétante pour un petit pays comme Djibouti, qui a toujours fait face à des crises humanitaires dans la région. Mais il pourrait bientôt faire face à une nouvelle vague massive de migrants étant donné le contexte actuel », a ajouté Lalini Veerassamy, chef de mission de l’OIM à Djibouti.
Laurent de Boeck, chef de mission de l’OIM au Yémen, s’attend à voir un grand nombre de migrants continuer à quitter le Yémen pour Djibouti tandis que le conflit entre le gouvernement et les rebelles Houthi se poursuit. « Nous sommes témoins d’un afflux massif de migrants au Yémen, principalement des jeunes Ethiopiens, et recevons des demandes constantes d’autres Ethiopiens désireux d’être évacués et de rentrer chez eux », a t-il déclaré.
L’OIM surveille également l’état de santé des migrants en détention au Yémen, notamment face à la récente épidémie de choléra. L’Organisation pense que plus de 4 000 migrants principalement éthiopiens sont détenus dans des cellules surpeuplées sans soins adéquats.
Les expulsions ont faut croître le nombre de nouvelles arrivées à Djibouti, en plus des quelque 10 000 migrants, principalement éthiopiens, qui arrivent à Djibouti chaque mois.
Le Directeur régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Est et la corne de l’Afrique, Jeffrey Labovitz, informera les médias sur l’urgence de la situation au Palais des Nations Unies à Genève, Salle III, à midi, heure d’Europe centrale.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Joel Millman, siège de l’OIM, Tel: + 41 79 103 87 20, Email: jmillman@iom.int