Communiqué
Global

L’OIM identifie les besoins d’abris dans la province du Sindh touchée par les inondations et souhaite tripler le nombre d’abris

L’OIM prévoit de faire passer de 10 500 à 30
000 le nombre d’abris d’une pièce qu’elle
fournit aux familles vulnérables sans abris depuis les
inondations au Sindh en 2011.

Ainsi, d’ici mai 2013, le programme actuel de construction
d’abris d’une pièce, qui fournit une aide
financière et technique aux familles qui ont perdu leur
logement dans les inondations pour qu’elles puissent
reconstruire, touchera 73 500 personnes. Si des moyens de
financement sont trouvés, l’expansion du programme
pourrait viser le nombre de 210 000 personnes. 

Le programme, lancé au Sindh au début de
l’année, a déjà permis
d’identifier et de sélectionner plus de 3 300 familles
vulnérables, soit 21 300 personnes, dont les maisons ont
été complétement détruites par les
inondations qui ont frappé le Sindh en août et en
septembre de l’année dernière et qui ont
touché quelque 5,8 millions de personnes. 

Grâce à la participation communautaire, à
l’aide financière et au soutien technique, le projet
de construction d’abris d’une pièce vise
à aider les familles à quitter leurs abris
temporaires, souvent des tentes ou des structures de bâches
en plastique, pour des abris plus durables qui résisteront
aux futures inondations et autres catastrophes
naturelles. 

Les équipes d’évaluation et de
contrôle de l’OIM œuvrent actuellement avec les
partenaires locaux dans les quatre districts de Mirpur Khas,
Umerkot, Tando Allah Yar et Tharparkar, au sud du Sindh, afin
d’identifier d’autres
bénéficiaires. 

"BORDER-BOTTOM: rgb(51,102,204) 1px solid; BORDER-LEFT: rgb(51,102,204) 1px solid; MARGIN: 0pt 0pt 10px 10px; WIDTH: 200px; BACKGROUND: rgb(153,204,255) 0% 50%; FLOAT: right; CLEAR: right; BORDER-TOP: rgb(51,102,204) 1px solid; BORDER-RIGHT: rgb(51,102,204) 1px solid">
"PADDING-BOTTOM: 3px; PADDING-LEFT: 3px; PADDING-RIGHT: 3px; BACKGROUND: rgb(51,102,204) 0% 50%; PADDING-TOP: 3px">Galerie
de photos alt="" border="0" height="12" hspace="0" src=
"/jahia/webdav/site/myjahiasite/shared/shared/mainsite/graphics/interface/icons_buttons/blue_link_box.gif"> "#" onclick=
"window.open('http://www.iom.int/Template/pakistan/one-room-shelter/index.htm#img/01.jpg', 'mywindow', 'location=1,status=1,scrollbars=1, width=800,height=750')">IOM's
One Room Shelter

Les partenaires locaux, qui connaissent bien les
communautés touchées, sont : l’Organisation
pour le développement et la recherche de Badin (BDO),
l’Institut des politiques de développement rural
(RPDI), l’Association pour le développement humain
(ADH), le Fonds pour le développement de Sewa (SDTS),
l’Organisation du Développement Social (SOD), Muslim
Aid, Basic Human Rights (BHR), l’Organisation du Sindh pour
le développement humain et la préservation de la
nature (STNAH), Lead Against Marginality and Poverty (LAMP) et
Fundamentals Ideas Navigator (FIN). 

L’une des bénéficiaires, Asma Parveen, vit
avec son époux âgé et leurs cinq enfants
à Mohammad Hassan Gujrati, à Umerkot. Depuis la
destruction de leur maison par les inondations, ils vivaient dans
une tente près d’un bâtiment du
gouvernement. 

« Nous avions une belle vie avant les inondations. Les
fiançailles de ma fille ont eu lieu quelques jours avant les
inondations. Nous préparions son mariage. Maintenant, les
inondations ont détruit notre maison et nous ne pouvons plus
organiser le mariage », explique-t-elle. 

Un autre bénéficiaire, Wikyo Maghanhar, vit
à Jai Ram Das Kolhi, un village hindou situé dans le
district d’Umerkot. Il souffre d’asthme aigu et
dépend des soins de son fils. La famille a perdu toutes ses
cultures, sa maison et ses biens lors des inondations de 2011, et a
passé quatre mois abritée dans une école
publique à proximité. 

« Nous remercions Dieu de nous avoir envoyer de
l’aide. Sans leur soutien (300 dollars et une aide technique
pour construire un abri d’une pièce), nous
n’aurions pas pu reconstruire notre maison avant plusieurs
mois, voire même une année »,
confie-t-il. 

« Donner de l’argent aux sinistrés pour
reconstruire leur maison n’est pas suffisant. A
l’approche de la saison de la mousson, nous apprenons aux
bénéficiaires à construire des abris plus
résistants. Les améliorations techniques que nous
proposons doivent aussi être compatibles avec les conceptions
indigènes et effectuées avec des matériaux de
construction locaux », explique Manuel Pereira, responsable
du programme de construction d’abris de
l’OIM.  

L’OIM introduisit le concept des abris d’une
pièce unique au Pakistan après les inondations
désastreuses de 2010. Le programme de 2010, qui s’est
achevé en février 2012, a permis de construire 38 500
abris dans les provinces de Khyber Pakhtunkhwa, du Penjab et du
Sindh.  

Le programme du Sindh 2011, financé par le
Département britannique du Développement
international (DFID) et par le Bureau de l’aide en cas de
catastrophe à l’étranger (OFDA) d’USAID,
a reçu quelque 7,7 millions de dollars à ce jour. En
février 2012, l’OIM a lancé un appel total de
21,3 millions de dollars pour la construction d’abris dans le
cadre de l’appel révisé des Nations Unies pour
440 millions de dollars pour les victimes des inondations au
Sindh. 

Pour voir des interviews (sous-titrées en anglais) avec
les bénéficiaires des abris d’une pièce
après les inondations de 2010, ou avec les futures
bénéficiaires du programme de l’OIM, veuillez
vous rendre sur :

border="none" height="110" src=
"/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/media/photos/pbn/pk-voices-janat.jpg"
width="82">
"_blank"> "/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/media/photos/pbn/pk-voices-contaminated.jpg"
width="82"> "_blank"> "/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/media/photos/pbn/pk-voices-bibi.jpg"
width="82"> "_blank"> "/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/media/photos/pbn/pk-voices-kesar.jpg"
width="82"> "_blank"> "/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/media/photos/pbn/pk-voices-younis.jpg"
width="82">

Pour plus d’informations, veuillez contacter

l’OIM au Pakistan

Email : "mailto:pessu@iom.int">pessu@iom.int