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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM fournit de l’aide non alimentaire et des soins de santé à Boda, ville de RCA en conflit
République centrafricaine - Au cours de la semaine dernière, l’OIM a distribué plus de 700 kits de secours d’urgence comprenant des seaux, des jerricans, des couvertures, des moustiquaires, des matelas et du savon, à près de 1 400 familles à Boda, en République centrafricaine (RCA).
Près d’un quart des familles déplacées de la ville a bénéficié de cette distribution, rendue possible grâce à la coopération avec les responsables musulmans et chrétiens des sites de déplacement, qui ont identifié les plus vulnérables, notamment les femmes enceintes, les personnes âgées et les malades. Les kits ont été répartis en fonction des besoins spécifiques.
Boda est l’un des cas les plus désespérés de la crise en RCA. Divisés par la religion, affamés et exposés aux éléments, les habitants ont désespérément besoin de nourriture, d’abris et d’aide médicale.
Environ 1 000 logements ont été détruits lorsque le conflit a éclaté le 29 janvier entre les Seleka (milice affiliée aux Musulmans) et les anti-Balaka (milice affiliée aux Chrétiens), la plupart dans des quartiers mixtes et dans les rues qui divisent les quartiers chrétiens et musulmans. Les Seleka ont quitté les lieux depuis et les anti-Balaka ont une présence influente.
Plus de 19 500 Chrétiens et 14 300 Musulmans vivent actuellement dans 11 sites de déplacement à Boda. Des centaines d’autres continuent de vivre dans la brousse après avoir fui le conflit. Les enfants décharnés sont chose courante dans l’enclave musulmane, encerclée par la milice anti-balaka. Les Sangaris français et les troupes du département des affaires civiles de l’UNMIS (UNMIS CA) s’occupent de la sécurité.
Les communautés chrétiennes et musulmanes ont toutes les deux demandé de l’aide à la communauté internationale. Le 29 mars, l’OIM a ouvert une antenne dans la ville.
Un médecin de l’OIM et six infirmières locales dirigent désormais la clinique mobile à Boda, en alternant les journées entre les sites de déplacement chrétiens et musulmans et l’hôpital de Boda. L’équipe médicale distribue 100 numéros aux visiteurs de la clinique dans leur ordre d’arrivée et donne la priorité aux cas urgents. Ceux qui ne peuvent pas recevoir d’aide doivent revenir le jour suivant.
Les stocks de médicaments de l’équipe s’épuisent rapidement en raison du nombre de personnes demandant un traitement. Il existe de nombreux cas graves d’enfants malnutris, de personnes vivant avec le VIH et la TB sans traitement, et de personnes blessées à la machette et par balle.
Avant le 29 janvier, Boda était considérée comme une ville sûre. De nombreuses familles pastorales ont décidé d’amener leurs enfants à Boda et les hommes sont retournés dans la brousse. Ces familles ont été séparées depuis le début du conflit. Beaucoup sont traumatisées, toujours en attente de nouvelles de leurs proches et demandent à aller à Kenzo, une zone située à l’ouest de la frontière entre le Cameroun et la RCA, où ils pensent que leur famille pourrait se trouver.
L’OIM a déjà enregistré quelque 700 ressortissants de pays tiers qui demandent à être évacués vers le Tchad, le Cameroun, le Mali, le Niger, le Soudan et la République démocratique du Congo. Environ 60% sont des enfants.
Pour plus d’informations, veuillez contacter
Sandra Black
OIM Bangui
Email: sblack@iom.int
Tel. +236 7276 3411