Communiqué
Global

L’OIM fait don d’équipements de protection individuelle à l’hôpital gouvernemental en Tanzanie

Kigoma - En raison de la récente résurgence des cas d’Ebola en République démocratique du Congo (RDC), l’un des six pays limitrophes de la République unie de Tanzanie, le gouvernement a accru ses efforts de prévention des cas d’Ebola entrant en Tanzanie en renforçant les mesures de surveillance de la maladie à la fois dans les aéroports et aux points d’entrée terrestres du pays. 

Comme l’a fait remarquer un fonctionnaire du Ministère de la santé, Dar Es Salaam est plus à risque car 60 pour cent des 1 526 voyageurs qui sont entrés en Tanzanie depuis la RDC pendant le mois écoulé sont allés dans la ville. D’autres régions à risque sont celles de Mwanza, Kagera, Kigoma, Katavi, Rukwa et Songwe. Actuellement, aucun cas d’Ebola n’est recensé en Tanzanie. 

Suite à une récente visite de l’équipe médicale de l’OIM au port de Kigoma, à la frontière entre la Tanzanie et la RDC, il a été constaté qu’un nombre limité d’équipements de protection individuelle (EPI) était disponible pour les médecins qui mènent à bien les activités de surveillance au point d’entrée du port. En moyenne 30 navires de marchandises passent par le port de Kigoma chaque mois, en provenance de RDC, de Zambie et du Burundi. Ces navires transportent également des passagers. 

Pour cette raison, l’OIM, l’organisme des Nations Unies chargé des migrations, a décidé de faire don de 24 kits d’EPI qui seront utilisés à tous les points d’entrée terrestres entre les deux pays et plus particulièrement au port de Kigoma. Un kit d’EPI contient une combinaison, une paire de gants, une paire de lunettes et un masque. 

La bonne hygiène des mains est une autre méthode efficace pour prévenir la propagation du virus Ebola. « Une bonne hygiène des mains suppose de se laver souvent les mains avec du savon et de l’eau ou avec une solution hydro alcoolique », a déclaré le Dr. Qasim Sufi, chef de mission de l’OIM en Tanzanie. Il a ajouté qu’un vaccin contre l’Ebola était actuellement en phase de test. 

L’OIM fait tout son possible pour continuer sa coopération avec le gouvernement de Tanzanie en vue de prévenir l’apparition de la maladie à virus Ebola en Tanzanie et d’accroître la préparation régionale. 

Sa Division migration et santé (MHD) a acquis une expérience solide pour répondre à la maladie à virus Ebola lors de l’épidémie du virus de 2013 à 2016 en Afrique de l’Ouest qui a été reconnue comme l’une des urgences de santé publique les plus importantes, meurtrières et complexes de notre ère. La maladie a des effets dévastateurs - la perte de nombreuses vies humaines, la souffrance, la peur, le traumatisme psychologique, l’ostracisme et les sacrifices que beaucoup ont dû faire ainsi que les coûts économiques, sociaux et politiques. Le rôle de l’OIM dans la lutte contre l’épidémie était sans précédent dans l’histoire de l’Organisation, qui est devenue un acteur majeur de la fourniture de services humanitaires. Des centaines de membres du personnel ont été déployés dans les trois pays les plus touchés, à savoir la Guinée, le Libéria et la Sierra Leone, et également dans les pays voisins comme le Mali, où la transmission était faible ou rapidement contenue. 

L’OIM est actuellement l’un des organismes humanitaires qui luttent contre l’épidémie de maladie à virus Ebola en RDC. 
Pour plus d’informations, veuillez contacter l’OIM en Tanzanie :
Bernard Opare, Tel : +255 699798 571, Email : bopare@iom.int
Yoko Fujimura, Tel : +255 757 101 603, Email : yfujimura@iom.int