Communiqué
Global

L’OIM évacue 6 000 Soudanais du Sud de Khartoum et installe un camp pour 7 500 rapatriés à Juba

Onze jours après le début de
l’évacuation aérienne, l’OIM a
affrété 40 avions qui ont transporté  5
972 personnes depuis la capitale soudanaise vers la capitale du
Soudan du Sud. Ainsi, l’OIM gère quatre avions par
jour entre Khartoum et Juba.

Aujourd’hui, vendredi, aucun vol n’aura lieu afin de
permettre l’entretien et les contrôles de routine des
avions. Les vols du matin et de l’après-midi
reprendront samedi et devraient rester en service pendant une
dizaine de jours, d’après Salah Osman, responsable des
opérations de l’OIM à Khartoum. 

Les passagers font partie de quelque 12 000 Soudanais du Sud
précédemment bloqués à Kosti, à
300 km au sud de Khartoum. Avant l’intervention de
l’OIM début mai, consistant à les transporter
en bus vers Khartoum et par avion vers Juba, bon nombre avait
passé plusieurs mois dans des camps de fortune à
l’intérieur de la ville, dans l’attente
d’un moyen de transport vers le Soudan du Sud. 

Une fois arrives à Juba, les rapatriés sont
logés dans un nouveau centre de transit, à 13 km de
Juba, établi par l’OIM et ses partenaires
humanitaires. Le site, qui accueille 500 nouveaux arrivants chaque
jour, a la capacité de fournir un abri, un accès
à l’eau et aux installations sanitaires ainsi que des
soins médicaux et des zones pour cuisiner, à quelque
7 500 personnes. 

« L’OIM a œuvré en collaboration
étroite avec le gouvernement et ses partenaires pour
installer ce centre en l’espace de quelques jours.
L’OIM gère des camps et des centres de transit dans le
monde entier et nous avons déployé des planificateurs
et des gestionnaires de camp expérimentés afin de
s’assurer que les abris soient adéquats et que les
services répondent aux besoins des nouveaux arrivants
», déclare Vincent Houver, chef de mission de
l’OIM au Soudan du Sud.

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South Sudanese Returnees Assisted by IOM

Au centre de transit, l’OIM fournit des lampes, des tentes
aux organismes de protection et des abris à 5 150
rapatriés. Elle distribue également de l’eau et
des équipements sanitaires ainsi que de la machinerie lourde
pour la préparation du site et le creusement de latrines. En
tant que principale organisation chargée de l’aide non
alimentaire et des abris d’urgence au Soudan du Sud,
l’Organisation a également distribué plus de 1
400 kits d’aide non alimentaire et de bâches en
plastique afin d’imperméabiliser les tentes
familiales. 

L’OIM finance les opérations des ONG nationales et
internationales qui fournissent des soins de santé, de
l’eau et des services d’assainissement. La clinique
dirigée par l’ONG International Medical Corps
reçoit environ 150 patients par jour. La plupart
d’entre eux sont traités pour des infections des voies
respiratoires supérieures et des maladies virales transmises
par l’eau. 

Peu de cas de malaria ont été signalés
parmi les rapatriés et les équipes de l’OIM
donnent des instructions sur le bon usage des moustiquaires. En
coordination avec ses partenaires, l’Organisation surveille
de près la santé des rapatriés au centre de
transit afin de s’assurer que les normes
d’hygiène, d’hydratation et de nutrition soient
respectées. 

La majorité des rapatriés
précédemment bloqués à Kosti ont
indiqué que Juba était leur destination finale.
Cependant, bon nombre n’a ni famille, ni soutien
communautaire à Juba et a de fortes chances de rester au
centre jusqu’à ce que le gouvernement leur attribue
une parcelle de terrain. 

Les rapatriés sont confrontés à
d’importants problèmes, notamment en ce qui concerne
l’accès au terrain dans les centres urbains et
l’absence d’opportunités économiques.
Pourtant, malgré ces problèmes liés au retour
durable et à la réintégration rapide, les
rapatriés de Kosti restent généralement
optimistes quant à leur avenir. 

« J’ai quitté le Soudan du Sud en 1951, quand
j’étais petit garçon. J’y retourne en
vieil homme mais je suis fort et je veux travailler », confie
Amol Jok Ajak Deng. 

« Je n’ai jamais vécu dans ce pays mais
c’est chez moi et je me sens bien accueillie ici. Même
si je ne connais personne à Juba, j’espère que
je pourrai bientôt démarrer une nouvelle vie ici, avec
mes enfants », explique Teresa, qui est née à
Khartoum. 

Pour plus d’informations, veuillez
contacter  

Samantha Donkin

OIM Juba

Tel: +211 922 406 728

Email: "mailto:sdonkin@iom.int">sdonkin@iom.int  

et  

Filiz Demir

OIM Soudan

Tel: +249 922406733

Email:  "mailto:fdemir@demir.int">fdemir@demir.int