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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM établi un partenariat avec le Burundi pour lutter contre la traite d’êtres humains
Bujumbura - En partenariat avec le gouvernement du Burundi, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a lancé, cette semaine, un projet visant à renforcer la capacité du gouvernement à lutter contre la traite des personnes.
La situation précaire en matière de sécurité au Burundi est une opportunité pour les trafiquants humains qui ciblent les plus vulnérables. Environ 346 000 Burundais restent dans les pays voisins en tant que réfugiés tandis que 130 000 Burundais sont déplacés à l’intérieur du pays, bien qu’à mesure que les réfugiés rentrent, ces chiffres diminuent. Les réfugiés revenant des pays voisins et les déplacés internes restent vulnérables et désespérés.
Le projet, connu sous le nom de Lutte contre la traite au Burundi 2019-2022, renforcera les efforts déployés par le gouvernement pour combattre la traite d’êtres humains et d’autres crimes transfrontaliers. Le projet de 3 millions de dollars, financé par le Royaume des Pays-Bas, se déroulera sur trois ans.
Le Burundi est un pays d’origine pour les victimes de traite, d’après le Rapport américain sur la traite des personnes. Les adultes et les enfants peuvent être contraints au travail forcé, à la servitude domestique, à la prostitution et à d’autres formes d’exploitation sexuelle à travers la région et ailleurs dans le monde.
Ce nouveau partenariat servira de mécanisme de coordination pour les ministères du gouvernement et les liera à la police nationale et à la société civile pour mettre en œuvre des mesures anti-traite. Les activités dans le cadre du nouveau projet comprendront le renforcement du système de renvoi national pour la protection et la fourniture d’une aide à la réintégration aux victimes de traite.
Tout en faisant participer activement les communautés frontalières, le projet aidera à renforcer la capacité des agences de sécurité à réduire et à prévenir efficacement la traite d’êtres humains et la criminalité transfrontière, à sensibiliser le public sur les droits fondamentaux des populations et à créer des modes opératoires standard pour les responsables du maintien de l’ordre pour les cas de traite.
Le comité ad hoc nommé par le Bureau du Premier Vice-président de la République du Burundi a présenté le Plan de travail intégré contre la traite des personnes 2019-2020 lors du lancement du projet. Le Plan de travail fait suite à l’adoption de la loi 2014 pour la prévention et la lutte contre la traite d’êtres humains.
Pendant la cérémonie de lancement du projet, le premier Vice-président du Burundi, Gaston Sindimwo a déclaré : « nous sommes conscients que la traite d’êtres humains ne peut être combattue efficacement sans une approche intégrée fondée sur le respect des droits de l’homme et la prise en compte de la nature nationale, régionale et mondiale du phénomène. »
« Une action commune par tous les acteurs concernés au niveau national telle que mentionnée dans le Plan, qui est notre centre d’intérêt aujourd’hui, vise à améliorer continuellement notre perception collective des problèmes liés à la traite des personnes et à combiner nos efforts pour maximiser notre efficacité », a-t-il poursuivi.
Caecilia Wijgers, Ambassadeur du Royaume des Pays-Bas au Burundi, a déclaré : « La traite de personnes est un sujet qui nécessite que nous trouvions tous ensemble une solution pour ces cas tragiques, où des personnes ordinaires se trouvent un jour confrontées au cauchemar de croire qu’ils trouveraient une vie meilleure. Nous constatons que le programme de l’OIM fait appel à une approche intégrée car il s’agit d’un problème face auquel nous devons tous œuvrer main dans la main dans différents domaines. »
« Ce projet de trois ans aidera non seulement à combattre la traite des personnes et d’autres crimes transfrontières comme le trafic illicite de personnes, mais également à améliorer la sécurité humaine des communautés touchées par la traite et de fournir un soutien approprié aux victimes de traite », a déclaré AJ Morgen, chef de mission de l’OIM au Burundi.
« Le lancement d’aujourd’hui est une étape importante pour tous car elle est le fondement de la coopération entre différents acteurs qui continuera d’être renforcée pendant la mise en œuvre de ce projet », a-t-il ajouté.
La cérémonie de lancement à Bujumbura a également été suivie par Martin Nivyabandi, Ministre des droits de l’homme, des affaires sociales et de l’égalité hommes-femmes ; le Dr. Gary Conille, coordonnateur permanent des Nations Unies ; Christophe Kinshasa, représentant de la Mairie de Bujumbura ; et des représentants de plusieurs ministères, les autorités locales, des gouverneurs, et des membres de la société civile et de la commission ad hoc.
L’OIM œuvre en vue d’améliorer la collaboration et la coordination entre tous les acteurs tout en soutenant des migrations sûres, ordonnées et effectuées dans la dignité au Burundi.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Sébastien Reclaru, OIM Burundi, Tel. +257 75400662, email : sreclaru@iom.int