Une initiative commune lancée par l'OIM et l'Agence
Américaine pour le Développement International
(USAID) vise à réduire la vulnérabilité
des ouvriers agricoles au VIH en mettant à leur disposition
des services de soins et de prévention contre le VIH et le
SIDA.

Le programme, financé par le plan d'urgence initié
par l'ancien Président américain pour la lutte contre
le SIDA (PEPFAR) cible 20 000 ouvriers agricoles saisonniers,
vacataires ou permanents, qu'il s'agisse de migrants en situation
régulière ou irrégulière, dans les
provinces de Limpopo et Mpumalanga situées au nord du
pays.

Intitulé Ripfumelo, « Croire » en langage
xitsonga, ce programme de 5,1 millions de dollars qui durera trois
ans est le résultat direct d'une étude menée
par l'OIM qui mettait en évidence de nombreuses conduites
sexuelles à risque parmi les ouvriers agricoles en Afrique
du Sud. Ces conduites impliquaient très souvent de nombreux
partenaires et une proportion très faible d'utilisateurs de
préservatifs. Selon le rapport, qui a pour but de mieux
comprendre les vulnérabilités au VIH dans le secteur
agricole commercial en Afrique du Sud, ces comportements ont
entrainé une grave épidémie du virus au sein
des communautés agricoles.

Le programme œuvrera pour augmenter les capacités
techniques des partenaires sur le terrain afin de rendre
l'accès aux services de soins et de prévention
durable à long terme.

« Souvent, les efforts de prévention portent
uniquement sur les questions médicales et ne prennent pas en
considération les facteurs interdépendants
responsables de la vulnérabilité des personnes
à la maladie. C'est pour cette raison que le projet
Ripfumelo s'intéresse davantage aux questions contextuelles,
telles que les règlements sur le lieu de travail,
l'amélioration de la vie quotidienne, la connaissance des
finances et la promotion d'activités de détente
saines », déclare Julia Hill-Malti, responsable OIM du
partenariat sur le VIH et la mobilité en Afrique du Sud.

Le Dr Carleene Dei, Directeur d'USAID en Afrique du Sud, ajoute
: « Un seul programme de prévention ne permet pas de
satisfaire les besoins de tous. Les ouvriers agricoles sont plus
exposés au risque de contracter et propager le VIH que de
nombreux autres groupes. Nos efforts de prévention portent
sur leurs vulnérabilités, comme l'abus d'alcool, qui
résultent de nombreux facteurs liés à la
pauvreté et à l'ajustement du style de vie auxquels
sont confrontés les travailleurs migrants. »

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Dabea Gaboutloeloe

OIM Pretoria

Tél : + 27 12 342 27 89

E-mail: "mailto:Dgaboutloeloe@oim.int">Dgaboutloeloe@oim.int