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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et ses partenaires soutiennent le gouvernement de Madagascar pour le retour de travailleuses migrantes vulnérables bloquées
Antananarivo - Après avoir été bloquées pendant près de neuf mois, 75 femmes malgaches sont rentrées à Madagascar depuis l'Arabie saoudite, mercredi 9 décembre, à bord d’un vol affrété par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). Le soutien est venu des gouvernements d'Allemagne et du Royaume-Uni.
Les migrants bloqués sont devenus une préoccupation mondiale en cette année de pandémie. Dans un rapport de septembre 2020 sur l'impact de la COVID-19 sur les migrants (lire ici), le groupe de travail de l'OIM sur les retours a décrit en détail la situation critique de près de trois millions de migrants bloqués dans le monde à la mi-juillet. De nombreux autres migrants bloqués auraient rejoint ces rangs dans les mois qui ont suivi.
Selon le Ministère malgache des affaires étrangères, près de 2 400 ressortissants sont restés bloqués à l'étranger depuis mars 2020 en raison de la fermeture généralisée et soudaine des frontières nationales pour faire face à la COVID-19. Ce mouvement de retour est le troisième de ressortissants malgaches soutenu par l'OIM, après celui de 177 ressortissants depuis le Koweït (juin 2020) et de 54 ressortissants depuis le Liban (octobre 2020), en plus du soutien apporté aux cas individuels, très vulnérables, de ressortissants bloqués en Somalie, au Japon et en Indonésie.
Une fois bloqués, certains migrants sont plus exposés aux risques de maltraitance, d'exploitation et de négligence. La perte de leurs moyens de subsistance peut accroître leur vulnérabilité et les exposer à l'exploitation par des groupes criminels, des trafiquants d'êtres humains et d'autres personnes qui profitent de leur situation. L'OIM a demandé à plusieurs reprises que les migrants soient inclus dans les réponses nationales à la COVID-19 et les plans de relèvement. Trop souvent, cependant, ils sont exclus des services de santé et autres services d'aide sociale ou, en raison de leur statut irrégulier, ne sont pas disposés à les solliciter, une situation exacerbée dans certains pays par un sentiment croissant d'hostilité à l'égard des migrants.
« La pandémie de COVID-19 de 2020 a engendré des défis sans précédent dans la gestion des migrations, à l'échelle mondiale, dont nous n'avions jamais été témoins de notre vivant », a déclaré Carmela Godeau, directrice régionale de l'OIM pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. « L'OIM est fière de collaborer avec les gouvernements qui prennent des mesures proactives pour protéger les migrants, dont beaucoup ont été rendus vulnérables à l'exploitation et aux abus, en raison de circonstances indépendantes de leur volonté. Le soutien apporté aux migrants malgaches en Arabie saoudite a été un exemple inspirant de cette collaboration et l'OIM remercie le gouvernement d'Arabie saoudite et l'Ambassade de Madagascar à Riyad d'être parvenus à ce résultat ».
Le mardi précédant leur départ, les migrants de retour ont été soumis à un processus de dépistage afin de déterminer les éventuels problèmes médicaux nécessitant une attention immédiate. Ils ont également été testés pour la COVID-19. L'OIM a soutenu les efforts de liaison et l'engagement entre les fonctionnaires de l'Ambassade de Madagascar à Riyad et le gouvernement d'Arabie saoudite pour s’assurer que les formalités administratives soient correctement et rapidement effectuées. À leur arrivée à Antananarivo, ils ont subi un deuxième test PCR et ont commencé une quarantaine de quatre jours.
À l'arrivée du vol affrété à Antananarivo, Daniel Silva y Poveda, chef de mission de l'OIM à Madagascar, a fait remarquer : « Nous apprécions beaucoup le soutien des gouvernements d'Arabie saoudite et de Madagascar, qui ont tous deux fait le nécessaire pour que ce groupe de femmes vulnérables puisse rentrer chez elles en toute sécurité et dans la dignité ».
Au niveau mondial, l'OIM a fourni une aide au retour volontaire à plus de 15 000 migrants vulnérables et bloqués ces derniers mois, d'une manière qui répond aux préoccupations en matière de santé publique liées à la COVID-19.
Pour plus d'informations, veuillez contacter Daniel Silva y Poveda, OIM Madagascar, Tel : +261.32 56 54 954, Email : dsilva@iom.int