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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et ses partenaires redoublent d’efforts pour « en finir pour de bon avec le paludisme »
Suisse - Aujourd’hui 25 avril, l’Organisation internationale pour les migrations se joint à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), au Partenariat Roll Back Malaria et à d’autres partenaires pour en finir pour de bon avec le paludisme et attirer l’attention sur le fait que le paludisme continue d’être un fléau dans les régions du monde les moins avancées et celles dont le statut socioéconomique est bas.
Selon l’OMS, début 2016, près de la moitié de la population mondiale était toujours exposée au risque de paludisme. Il est donc urgent de déployer des efforts multisectoriels pour atteindre, d’ici 2030, les objectifs suivants : réduire le nombre de nouveaux cas d’au moins 90 pourcent, éliminer le paludisme dans au moins 35 pays et prévenir la réapparition du paludisme dans les pays exempts.
Tandis que la communauté mondiale de la santé renouvelle son engagement à agir contre le paludisme, il faut garder à l’esprit que plusieurs groupes de migrants, de populations mobiles et de voyageurs restent exposés de manière disproportionnée à un risque élevé de paludisme, y compris à la résistance aux traitements et aux insecticides.
Les pays ayant pour objectif d’éradiquer le paludisme ne peuvent y parvenir sans un accès équitable aux services de santé, notamment à l’éducation sanitaire, au diagnostic et au traitement efficace pour les migrants, en particulier pour ceux qui vivent ou travaillent dans des zones endémiques.
A ce sujet, le Dr. Davide Mosca, Directeur de la Division Migration et Santé de l’OIM, a déclaré : « les objectifs, étapes clés et cibles de la Stratégie technique mondiale de l’OMS contre le paludisme 2016-2030 ne peuvent être atteints si les migrants et les populations mobiles sont laissés de côté dans les programmes de prévention, de traitement et de soins contre le paludisme. »
La résistance aux antipaludiques à base d’artémisinine est également une inquiétude croissante. D’après le Rapport mondial de l’OMS sur le paludisme 2016, la résistance des parasites à l’artémisinine – substance de base des meilleurs antipaludiques accessibles – a été détectée dans cinq pays de la sous-région du Bassin du Mékong, notamment le Cambodge, la Thaïlande, le Laos, le Vietnam et le Myanmar. Dans ces pays, les missions de l’OIM participent à des programmes contre le paludisme avec le soutien financier de bailleurs de fonds comme la Banque asiatique de développement, le Fonds mondial et le Fonds de développement de l’OIM.
Tous les efforts d’éradication au niveau régional devront fournir des services continus, coordonnés et globaux à toutes les populations de la sous-région indépendamment du statut d’immigration, au lieu d’adopter une approche cantonnée aux frontières géographiques et aux populations locales qui y résident.
De la même manière, dans le contexte des crises dues aux conflits ou aux catastrophes naturelles, il est souvent urgent de fournir des services d’intervention face aux épidémies. Par exemple, au Soudan du Sud en 2016, l’OIM a augmenté ses ressources pour répondre à une résurgence des cas de paludisme dans le site de protection des civils de Bentiu, au Soudan du Sud. En juin 2016, les cas de paludisme avaient plus que doublé, représentant au moins la moitié de toutes les consultations médicales dispensées dans les deux principales cliniques de l’OIM sur le site et dans sa clinique mobile dans les environs de Bentiu. L’OIM a œuvré en coordination avec le Cluster chargé de la santé et Population Services International (PSI) et a enregistré toutes les familles du site pour leur distribuer des moustiquaires (49 342 moustiquaires distribuées à 18 010 familles) afin de prévenir la transmission du paludisme.
« Les Etats membres et la communauté internationale collaborent en vue de faire avancer les questions relatives aux réfugiés et aux migrants à travers les Pactes mondiaux, et travaillent main dans la main sur les cibles relatives à la santé et à la migration présentes dans les Objectifs de développement durable (ODD). L’OIM se tient prête à œuvrer en coopération étroite avec ses partenaires, ainsi qu’avec les communautés de migrants et les populations touchées, pour garantir que les besoins et les vulnérabilités des migrants et des populations mobiles soient pris en compte dans l’objectif ambitieux d’en finir définitivement avec le paludisme », a déclaré le Dr. Mosca.
Pour plus d’informations sur le travail de l’OIM avec les communautés de migrants touchées par le paludisme, rendez-vous sur la page : https://health.iom.int/migration-human-mobility-malaria.
Pour plus d’informations, veuillez contacter le Dr. Poonam Dhavan, siège de l’OIM, Tel : +41 22 717 9546, Email : pdhavan@iom.int