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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et ses partenaires combattent les pratiques d’exploitation du travail et de traite d’êtres humaines en Afrique de l’Ouest
Dakar - Bien que la migration de main-d’œuvre en Afrique de l’Ouest demeure un phénomène impliquant principalement les hommes (85 pour cent), des signes de changement apparaissent. De plus en plus d’enfants et de femmes se déplacent, augmentant ainsi les risques de sévices, de violence et d’exploitation auxquels ils sont confrontés pendant leur périple.
« Je m’apprêtais à débuter ma première année à l’Université lorsqu’un homme a approché ma mère pour lui proposer de me faire étudier à l’étranger », a confié Favour, une jeune femme. « Il a réussi à convaincre ma mère qu’il pouvait m’obtenir une bourse en Italie. Il fallait juste que je lui donne les documents nécessaires pour faire les formalités. »
Elle se souvient que lorsqu’ils sont arrivés en Libye, les choses ont changé. « L’homme a réuni toutes les femmes qui se trouvaient dans le camion et nous a remis entre les mains d’un autre homme. Ce dernier nous a amenées à Gatrone, une ville en Libye, puis nous a vendues à une « Madame » qui nous a emmenées dans une maison et nous a dit que nous allions maintenant travailler pour elle », a-t-elle conclu.
Au fil des années, les dynamiques migratoires depuis et dans la région sont devenues plus complexes, avec un nombre croissant de personnes se déplaçant à travers la région. La migration intra-régionale représente aujourd’hui la majeure partie des flux migratoires à l’intérieur de la région (90 pour cent).
Pour aider à apprendre aux autorités à identifier les besoins et les défis en matière de protection des migrants vulnérables le long des itinéraires et à améliorer la compréhension du phénomène de migration composite en Afrique de l’Ouest, le Bureau régional pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a organisé, la semaine dernière, un séminaire sur les pratiques d’exploitation du travail et la lutte contre la traite d’êtres humains en Afrique de l’Ouest à Dakar, la capitale du Sénégal.
Ce séminaire a rassemblé près de 50 participants d’agences des Nations Unies, de gouvernements, du Groupe de travail régional sur la migration composite et d’ONG.
L’événement a été financé par le Bureau de la population, des réfugiés et des migrations (PRM) du Département d’Etat américain, et organisé dans le cadre du Programme africain régional sur la migration. Ce programme vise à aider les pays à travers le continent à mesure qu’ils améliorent la gestion des migrations. L’un des objectifs est de réduire la vulnérabilité des migrants. Un autre but est de promouvoir la coopération régionale et les partenariats sur les questions de migration.
« Il est essentiel de réunir tout le monde pour débattre de tout cet ensemble de questions de protection liées à la migration en Afrique de l’Ouest - allant des pratiques minières au Sénégal et en Guinée à la sécurité frontalière à Liptako Gourma, sans doute l’une des zones frontalières les plus complexes en Afrique de l’Ouest », a déclaré Geoffrey Parker, coordonnateur régional du PRM pour les réfugiés en Afrique de l’Ouest à l’Ambassade des Etats-Unis à Dakar.
« Pour répondre efficacement aux besoins de protection incessants des migrants vulnérables dans la région, nous devons accroître la coopération régionale et entre les pays », ajoute Nassima Clerin, spécialiste régionale de la protection à l’OIM.
Pour mettre en lumière la réalité des pratiques d’exploitation du travail et de la traite d’êtres humains en Afrique de l’Ouest, l’OIM a présenté les principales conclusions de ses dernières études réalisées dans plusieurs pays sur les travailleuses domestiques ouest-africaines au Moyen-Orient et sur la migration de main-d’œuvre dans les sites miniers en Guinée et au Sénégal.
« Pour beaucoup de travailleuses du sexe originaires de la région, les conditions de travail autour des sites miniers sont caractérisées par l’isolement, l’insécurité et l’exploitation, ce qui tend à prouver l’existence d’un système de traite sous-régional en Afrique de l’Ouest », a déclaré Berenice Boukaré, chercheuse régionale de l’OIM.
Daniel Tagoe, chargé de projet de l’OIM au Ghana et Awa Kaira, personne de référence du PRM de l’OIM en Gambie, ont présenté des études montrant les cas de travailleuses domestiques dans des pays du Moyen-Orient pour démontrer les vulnérabilités spécifiques des femmes migrantes, leurs profils et le processus de recrutement dans le contexte de la migration internationale.
Les conclusions de la recherche ont recommandé d’améliorer les efforts de prévention et d’accroître la coordination et la coopération entre les acteurs clés au niveau régional, national et communautaire pour garantir la protection des migrants vulnérables.
« Il est essentiel de promouvoir une approche régionale et intersectorielle pour mieux répondre aux vulnérabilités des groupes de migrants les plus vulnérables et pour renforcer des mécanismes de protection efficaces », a conclu Berenice Boukaré.
Pendant le séminaire, le Bureau national sénégalais de lutte contre la traite a également présenté Systraite, son système de collecte de données sur la traite d’êtres humains. Le Centre sur la migration composite a présenté sa récente étude sur les pratiques des passeurs ainsi que sur la gouvernance des frontières et de la sécurité à Liptako Gourma, au Burkina Faso, tandis que Save the Children a présenté une gouvernance sous-régionale efficace des migrations et de la protection des jeunes en déplacement entre la Côte-d’Ivoire, le Mali et le Burkina Faso.
Ce programme, financé par le PRM, est mis en œuvre dans 17 pays, dont quatre pays d’Afrique de l’Ouest (la Gambie, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo).
Pour plus d’informations, veuillez contacter Donghyuk Park, email : dpark@iom.int ou Nassima Clerin, email : clerin@iom.int, Bureau régional de l’OIM pour l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique centrale.