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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et ses partenaires attirent l’attention sur la situation dramatique persistante de Sud-Soudanais en détresse
Soudan du Sud – Des représentants de l’OIM, du Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies, du HCR et du Gouvernement britannique se sont rendus dans deux zones à ciel ouvert de Khartoum, la capitale du Soudan, où l’on estime que 40 000 Sud-Soudanais vivent dans des abris de fortune en attendant un éventuel retour au Soudan du Sud.
Il existe à Khartoum une quarantaine de zones à ciel ouvert occupées par des Sud-Soudanais. Ceux-ci y vivent dans des conditions de précarité, n’ayant qu’un accès limité à la nourriture, à l’eau, aux soins de santé et aux services d’assainissement.
Les taudis construits à l’aide de bâches en plastique, de planches en bois et de matériaux de récupération ne les protègent guère contre les éléments, surtout durant la saison des pluies. Sans installations d’assainissement, déféquer à ciel ouvert est fréquent, ce qui cause d’énormes risques pour la santé, en particulier lors d’inondations.
Plusieurs résidents se plaignent d’être victimes de harcèlement de la part des communautés d’accueil, des autorités et des propriétaires de terrains, qui les menacent fréquemment d’expulsion. Peu d’entre eux ont un travail. Beaucoup de femmes prennent donc le risque de se faire arrêter en distillant et en vendant de l’alcool - un crime au Soudan - afin de gagner de l’argent.
Des milliers de Sud-Soudanais se sont installés dans ces zones à ciel ouvert à la fin de 2010 pour profiter des transports de retour planifiés et organisés par les deux gouvernements. Cependant, après la suspension de ces opérations, beaucoup de personnes se sont trouvées bloquées, sans abri, attendant d’avoir un moyen de transport.
Ces deux dernières années, d’autres Sud-Soudanais ont afflué vers ces zones à ciel ouvert pour avoir la priorité lors d’un prochain transport de retour, ou parce qu’ils ont perdu leur emploi lorsque le Soudan du Sud est devenu indépendant et qu’ils ne peuvent plus payer leur loyer.
En novembre 2012, l’OIM, en étroite collaboration avec le HCR, a évacué par voie aérienne 1 370 Sud-Soudanais extrêmement vulnérables de Khartoum vers Aweil, la capitale de l’Etat sud-soudanais de Bahr El Ghazal, dans le nord du pays.
Outre les personnes bloquées à Khartoum, on estime que 3 500 Sud-Soudanais voulant retourner au pays sont bloqués à la gare de Kosti, dans l’Etat frontalier du Nil Blanc. La plupart d’entre eux y vivent depuis plus d’un an dans des conditions extrêmement pénibles, sans accès ou presque aux services de base.
Dans ce groupe, 32 personnes, dont 9 enfants, sont décédées durant les huit derniers mois, surtout des suites du paludisme et de diarrhées. Selon les représentants de ces Sud-Soudanais bloqués à Kosti, 60 % d’entre eux sont malades et n’ont pas d’argent pour acheter des médicaments.
Les Gouvernements du Soudan et du Soudan du Sud estiment qu’il reste environ 230 000 Sud-Soudanais au Soudan, dont beaucoup souhaitent retourner dans leur pays.
En 2010, à la veille du référendum pour l’indépendance du Soudan du Sud, environ 71 000 Sud-Soudanais ont quitté le Soudan pour retourner au Soudan du Sud, dont quelque 42 000 avec l’aide de l’OIM.
Cependant, la fermeture des voies fluviales et ferroviaires et de la plupart des routes entre les deux pays en raison du conflit sur les frontières en 2011 et de la fin de la période de transition en avril 2012 rend le retour des Sud-Soudanais extrêmement difficile.
L’une des rares voies de retour restée ouverte en 2012 est la ville frontalière de Renk, dans l’Etat sud-soudanais du Haut-Nil, où 20 000 migrants seraient actuellement bloqués.
L’OIM aide ces migrants en détresse dans quatre zones de transit, où elle surveille les arrivées et les départs. Elle fournit des soins de santé, des services d’accès à l’eau, d’assainissement et d’hygiène, ainsi que des articles de secours non alimentaires de base, et assure le transport des migrants jusqu’à leur destination finale.
En 2012, plus de 10 000 migrants ont quitté Renk grâce aux transports organisés par l’OIM, le plus souvent par barges, car la saison des pluies rend toutes les routes au sud de Renk impraticables durant une grande partie de l’année. De fréquents affrontements dans les zones frontalières rendent la région peu sûre.
En 2012, l’OIM a aidé 30 000 Sud-Soudanais vulnérables et en détresse sur le territoire sud-soudanais et depuis la République du Soudan, en assurant un transport routier, ferroviaire et aérien. Cependant, elle manque de fonds pour continuer à offrir ces services en 2013, et des ressources supplémentaires sont nécessaires. Elle prévoit d’aider 5 000 migrants à se rendre de Renk vers leur destination finale au début de 2013.
L’Organisation a lancé un appel de fonds de 25 millions de dollars E.-U. pour continuer à fournir une aide humanitaire au retour aux migrants se trouvant au Soudan et au Sud-Soudan.
Pour plus d’informations, prière de contacter
Matthew Graydon
à l’OIM Djouba
Tél. : +211 922 123194
courriel : mgraydon@iom.int
ou
Filiz Demir
tél. :+249 922 406 733
courriel : fdemir@iom.int