Communiqué
Global

L’OIM et ses partenaires abordent la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles en Géorgie

Géorgie - En coordination avec le Département des maladies non transmissibles du Centre national géorgien pour le contrôle des maladies et la santé publique (NCDC) et avec l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), l’OIM a organisé, la semaine dernière, une réunion à Tbilissi pour présenter une stratégie nationale sur les maladies non transmissibles tenant compte des migrants et un Plan d’action correspondant pour 2016-2020.

« Les maladies non transmissibles sont le défi principal de la Géorgie », a déclaré le Dr. Lela Sturua, responsable du Département des maladies non transmissibles du NCDC. « Les données sont alarmantes, en particulier pour les jeunes : la consommation de tabac s’élève à 43 pourcent chez les étudiants géorgiens et la consommation d’alcool à 85 pourcent. Les chiffres de la santé au sein de la population migrante sont encore pires que ceux de la population locale. »

Le Conseil de coordination interorganisations sur la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles a été établi en Géorgie en 2015 pour prévenir et contrôler ces maladies. Ses activités contribuent à la mise en œuvre du Plan d’action pour la prévention et le contrôle des maladies non transmissibles 2013-2030 et des Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies.

« C’est une stratégie modèle et le Plan d’action sera transmis à d’autres pays dans la région pour servir de modèle », a déclaré le Dr. Gauden Galea du Bureau régional de l’OIM pour l’Europe.

« Elle s’adresse à toute la population de Géorgie, y compris aux plus de 300 000 déplacés internes. Ces populations ont plus de mal à accéder aux services de soins de santé, sont plus exposés aux risques et leur propre situation stressante diminue leur capacité d’adaptation et accroît leur risque d’attraper des maladies non transmissibles ou leurs conséquences », a t-il ajouté.

Le Dr. Amiran Gamkrelidze, Directeur général du NCDC, a déclaré : « le nombre de migrants en Géorgie est en hausse en raison de la mondialisation et ils sont les plus vulnérables et les plus touchés par les maladies non transmissibles. Ils doivent donc avoir le même accès aux soins de santé et aux mesures de prévention que le NCDC met en place en collaboration avec l’OIM, afin de s’assurer que leur état de santé général contribue au développement socioéconomique du pays. »

Pour plus d’informations, veuillez contacter Nino Shushania, OIM Géorgie, Tel. +995 32 2252216, Email: nshushania@iom.int