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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et l’Overseas Development Institute organisent un symposium à Londres sur la migration et les Objectifs de développement durable
United Kingdom - L’inclusion de la migration dans les Objectifs de développement durable (ODD) en reconnaissance du rôle que joue la mobilité humaine dans la réduction de la pauvreté et des inégalités dans les pays et à travers le monde est l’une des innovations clés du Programme de développement international pour 2030. Ce thème était au cœur d’un symposium organisé cette semaine par l’OIM et par l’Overseas Development Institute (ODI), à la Royal Society à Londres.
Des experts issus de disciplines diverses se sont réunis pour débattre du lien entre la migration et le développement, en réexaminant les objectifs des ODD qui mentionnent la migration et en trouvant des solutions pour leur mise en œuvre.
Gibril Faal, cadre anglo-gambien dans les affaires et le développement et principal intervenant, a fait remarquer que bien que le combat politique ait été gagné, une attention particulière doit être accordée au devoir de mise en œuvre rigoureuse pour montrer comment tirer profit des avantages de la migration. Reconnaissant la complexité politique du sujet, il a mentionné que l’anxiété des pays d’accueil était naturelle, mais que nous devions réagir face à l’indignation exprimée dans les médias et fabriquée de toutes pièces.
Jill Helke, Directrice de l’OIM chargée de la coopération internationale et des partenariats, a donné au public un aperçu détaillé de comment la migration est traitée dans les buts et objectifs, en abordant des questions tels que les droits des travailleurs migrants, la réduction des coûts de transaction pour les rapatriements de fonds et l’éradication de l’esclavage moderne et de la traite.
Des éléments sur les impacts positifs de la migration à la fois interne et internationale sur la réduction de la pauvreté et des inégalités ont été mis en lumière lors d’une présentation donnée par Alan Winters du Groupe de recherche sur la migration pour sortir de la pauvreté, de l’Université de Sussex, tenant compte de l’évolution du débat sur la migration et le développement ces quinze dernières années.
Le débat a également permis de réfléchir à des mécanismes et des processus qui pourraient aider à revoir les progrès accomplis au point 10 .7, point central pour la migration dans le programme de développement. Stefano Scuratti de l’Economist Intelligence Unit, a notamment montré ce à quoi pouvait ressembler un indicateur potentiel de migration « bien gérée. »
En se centrant sur comment transformer les objectifs des ODD relatifs à la migration en actions concrètes, les participants ont également débattu des possibilités de politiques et de pratiques pour leur mise en œuvre. D’après Olivier Ferrari, chercheur à l’OIM, le processus d’intégrer la migration dans la conception et la planification des politiques, connu sous le nom de processus de « mainstreaming » en anglais, est de plus en plus perçu comme essentiel pour s’assurer que le potentiel de développement de la migration soit maximisé.
Jeff Crisp, chercheur à l’Université d’Oxford et ancien fonctionnaire du HCR, a cherché à comprendre pourquoi le lien entre le déplacement forcé et le développement était si vague. Il a fait remarquer que cette question restait en suspens et qu’elle n’avait pas été traitée dans le cadre des ODD.
Claire Melamed de l’ODI a présenté une feuille de route politique pour réunir la migration et le développement, en réfléchissant sur la manière dont la mobilité humaine conduit à la réduction de la pauvreté et influe sur l’issue de tous les ODD. Elle a fait observer que tout programme visant à « ne laisser personne pour compte » devait intégrer des groupes spécifiques tels que les migrants.
Dipti Pardeshi, chef de mission de l’OIM au Royaume-Uni a jugé opportune l’organisation du symposium, inaugurant une semaine de célébrations à l’occasion de la Journée internationale des migrants le 18 décembre. « Plutôt que de parler des perceptions négatives des migrants, la communauté internationale doit se centrer sur la promotion des avantages que la migration apporte à la fois au pays d’origine et au pays de destination, tels qu’ils sont décrits dans le Programme 2030. Le rôle intégral que joue les migrants dans le développement durable ne peut être sous-estimé. Les migrants ne doivent pas être laissés pour compte », a t-elle déclaré.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Jenniffer Dew, OIM UK, Tel: +44 +44 207 811 6000, Email: jdew@iom.int