Communiqué
Global

L’OIM et les pays du processus de Puebla se rencontrent pour débattre de la santé migratoire dans les Amériques

Suisse - L’OIM a participé à l’atelier sur la santé migratoire organisé à San José, au Costa Rica, les 28 et 29 septembre.

L’événement a été parrainé par la Direction générale de la migration du Costa Rica, le Département canadien de l’immigration, des réfugiés et de la citoyenneté, et co-organisé par l’OIM et l’Organisation panaméricaine de la santé (OPS) par le biais de la Conférence régionale sur la migration (CRM) ou « Processus de Puebla ».

Les gouvernements de la CRM se rencontraient pour débattre de la santé migratoire pour la première fois depuis 2004. Ils ont fait le bilan de l’évolution et des pratiques de migration et de santé et ont formulé les priorités régionales sur la santé des migrants dans le contexte du Programme 2030. Ils ont aussi débattu des déterminants sociaux des projets de santé et de santé mondiale, comme la couverture santé universelle.

Les Etats membres de la CRM sont le Belize, le Canada, le Costa Rica, la République dominicaine, le Salvador, le Guatemala, le Honduras, le Mexique, le Nicaragua, le Panama et les Etats-Unis.

L’événement, qui a eu lieu dans le couloir migratoire le plus grand du monde, a également permis d’étudier la Résolution de l’Assemblée mondiale de la santé 2008 sur la santé des migrants et, compte tenu des urgences sanitaires comme le virus Zika, d’autres problèmes sanitaires et politiques dans la région.

Marcelo Pisani, Directeur régional de l’OIM pour l’Amérique centrale, l’Amérique du Nord et la Caraïbe, a déclaré : « Les migrants sont confrontés à des situations aux conséquences potentiellement négatives pour leur santé ; les femmes sont exposées aux risques et aux dangers liés à leur santé sexuelle et reproductive ; la santé mentale des migrants est en péril compte tenu des circonstances de leur déplacement et des maltraitances auxquelles ils sont exposés pendant leur périple ; et leur santé physique est une inquiétude alors qu’ils sont sujets à la malnutrition et au mal logement et à des périples long et exténuants. En outre, les barrières juridiques et les obstacles administratifs empêchent les migrants irréguliers d’accéder aux services de santé. »

Il a également souligné l’importance du travail multisectoriel et multinational, et de la génération de politiques et programmes globaux, reposant sur le respect des droits de l’homme, afin de régler la question de la migration et de la santé.

La réunion a également été suivie par des organisations internationales en tant qu’observateurs, notamment l’OIM, le HCR, l’OIT et le CICR. Le rôle des organisations internationales dans le Processus de Puebla est de soutenir la mise en œuvre de projets sélectionnés que les gouvernements identifient, de fournir des informations, des conseils techniques et des recommandations sur des sujets d’intérêt spécifiques.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Jacqueline Weekers, siège de l’OIM à Genève, Tel: + 41 (0)22 717 93 55, Email: jweekers@iom.int, ou Marcelo Pisani, Bureau régional de l’OIM au Costa Rica, Tel: +506 2212 5336, Email: mpisani@iom.int