Genève – L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) et l'École de santé publique de Yale (YSPH) collaborent pour produire une série d'articles présentant les meilleures pratiques éthiques, techniques et contextuelles s’agissant de l’utilisation responsable des données à travers les secteurs de la santé dans l’intervention humanitaire, le développement humain et la gestion des migrations.

Depuis ces dix dernières années, les données numériques et les technologies de l'information et de la communication sont de plus en plus utilisées dans les interventions humanitaires et les secteurs connexes à des fins allant de l'enregistrement et de la gestion de l'identité au suivi de la chaîne d'approvisionnement et aux transferts de fonds par téléphone portable. Cependant, il est de plus en plus évident que ces technologies et techniques risquent d'accroître les menaces pour la santé, les droits de l'homme et la sécurité auxquelles les communautés vulnérables sont déjà confrontées.

« L'utilisation responsable des données est au cœur du travail que le personnel de l'OIM accomplit dans plus de 100 pays à travers le monde », a déclaré António Vitorino, Directeur général de l'OIM. « La confiance que nous accordent les populations avec lesquelles nous travaillons dépend de notre utilisation responsable de leurs données. Notre partenariat avec l’Ecole de santé publique de Yale permettra d'identifier et de faire progresser les meilleures pratiques en matière de responsabilité des données et de combler les lacunes dans la pratique ».

Le doyen de la YSPH, Sten H. Vermund, M.D., Ph.D., a déclaré que la responsabilité des données est essentielle.

« De la COVID-19 aux cyberattaques contre les humanitaires, l’utilisation responsable des données est plus que jamais essentielle à la pratique et à l'étude de la santé publique des migrants et des réfugiés », a déclaré Sten H. Vermund, professeur émerite de santé publique à Yale. « Les Nations Unies et ses organismes jouent un rôle de haut niveau en matière d’utilisation responsable des données, en intégrant des pratiques et des principes fondamentaux en faveur de la santé pour tous. La YSPH est fière de s'associer à l'OIM pour faire avancer ce travail essentiel ». 

Les contributions pour le premier volume de la série, Defining Data Responsibility : Tensions and Tradeoffs - compilé par le Humanitarian Research Lab (HRL) de la YSPH - s’ouvrent cette semaine. Par le biais d'études de cas, d'approches quantitatives et d'essais théoriques, ce premier volume explorera les facteurs qui peuvent pousser les organisations à adopter certaines technologies, stratégies de collecte et de gestion des données et politiques de sécurité. D'autres volumes se concentreront sur des études de cas pour démontrer les meilleures pratiques, les cas de préjudice, les réglementations existantes et les pratiques normalisées. Un programme de bonne gouvernance sera également proposé.

Les parties intéressées souhaitant proposer du contenu pour le premier volume doivent se rendre sur le site Web du Humanitarian Research Lab. Les propositions d'articles doivent inclure un résumé et une courte explication reliant les propositions aux thèmes décrits dans l'appel. Les personnes et les organisations sont invitées à soumettre du contenu avant le 12 avril 2022.

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Pour les demandes de renseignements des médias, veuillez contacter : 

OIM, Kennedy Okoth, kokoth@iom.int   

YSPH, Olivia Mooney, olivia.mooney@yale.edu