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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et le PAM effectuent le premier échange de données sur les bénéficiaires au Soudan du Sud
Juba - L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et le Programme alimentaire mondial (PAM) ont récemment effectué leur premier échange de données fonctionnelles entre leurs propres systèmes de gestion des bénéficiaires afin d’actualiser les informations sur des dizaines de milliers de personnes recevant une aide dans les régions du Nil supérieur et de Jonglei.
L’échange de données, la première du genre, se fait par le système BRaVE de l’OIM, un système de gestion des données biométriques des bénéficiaires utilisé pour renforcer les réponses humanitaires, et le système SCOPE du PAM, une plateforme de gestion des informations et du transfert des bénéficiaires qui aide le PAM à mieux connaitre les gens qu’il dessert.
Au titre d’un accord signé en 2018, les deux agences partageront les données biométriques des personnes enregistrées dans chacun de leurs systèmes. L’exercice vise à harmoniser et synchroniser les informations dans les deux systèmes de gestion afin de renforcer l’efficacité de la fourniture d’aide.
Dans le cadre de la première phase du partage des données, l’OIM et le PAM ont à ce jour échangé des données sur plus de 100 000 personnes dans les Etats du Nil supérieur et de Jonglei.
Dans le cadre du devoir de diligence du PAM et de l’OIM auprès des personnes qu’ils desservent, la protection et la confidentialité des données fait partie intégrante de l’accord. L’utilisation des données est supervisée par un mécanisme de gouvernance des données d’entreprises qui renferme des mesures de protection rigoureuses afin de réduire le risque de fuite et de garantir la confidentialité des données.
Conformément aux normes du secteur, le cadre de cyber-sécurité et de sécurité des données obéit aux règles des Nations Unies sur la confidentialité des données et est régulièrement actualisé à mesure des avancées technologiques et systémiques.
L’exercice au Soudan du Sud, qui supposait d’améliorer les deux systèmes pour garantir l’interopérabilité, la compatibilité et la précision des données sur les bénéficiaires pour permettre le traitement des données brutes sur la migration, réduira les doublons et la collecte de données redondantes.
« Tandis que les besoins humanitaires continuent de croître au Soudan du Sud, dépassant les ressources disponibles, des approches innovantes sont urgemment requises pour nous aider à répondre aux besoins », déclare Ronald Sibanda, Directeur de pays du PAM au Soudan du Sud.
« L’initiative de partage des données avec l’OIM nous aidera non seulement à fournir une meilleure aide en évitant les doublons et les processus redondants mais également à effectuer le suivi des mouvements de population en cas de déplacement futur. »
Au Soudan du Sud, le PAM utilise SCOPE pour enregistrer les données biométriques des personnes à travers le monde, dans le cadre de ses programmes d’aide alimentaire et d’aide en espèces. Une fois enregistrées, les personnes reçoivent leur nourriture ou leur argent grâce à une authentification par prise d’empreintes et à leur carte familiale SCOPE. A l’heure actuelle, un million de personnes sont enregistrées dans le système SCOPE au Soudan du Sud et le PAM prévoit d’en enregistrer cinq millions d’ici 2020.
Grâce à sa Matrice de suivi des déplacements (DTM), l’OIM effectue l’enregistrement - biométrique et non-biométrique - à la demande des gouvernements et d’autres partenaires humanitaires afin de soutenir le ciblage et la fourniture d’aide et de services humanitaires.
« Le développement réussi de l’interopérabilité entre SCOPE et BRaVE pour l’échange des données sur les bénéficiaires est une étape importante dans l’harmonisation de la gestion des données personnelles des bénéficiaires et dans l’amélioration de l’efficacité de la fourniture d’aide pour la réponse humanitaire car le PAM est le plus grand fournisseur d’aide alimentaire et l’OIM est le principal fournisseur de données grâce à ces programmes de DTM », a déclaré Jean-Philippe Chauzy, chef de mission de l’OIM au Soudan du Sud, une fois l’exercice terminé.
BRaVE est l’application standard utilisée pour les activités d’enregistrement biométrique et de gestion des données des bénéficiaires de l’OIM. Depuis son déploiement en 2014, le système soutient actuellement les opérations humanitaires au Soudan du Sud, au Nigéria, en Ethiopie et aux Philippines.
D’ici fin 2019, l’OIM et le PAM prévoient d’avoir échangé des données sur plus de 700 000 personnes à travers le pays.
En tant qu’organisation internationale chef de file pour les migrations, l’OIM croit fermement au principe selon lequel des migrations humaines et ordonnées profitent aux migrants et à la société. Elle agit avec les gouvernements et les partenaires pour aider à relever les défis croissants de la gestion des migrations, faire avancer la compréhension des questions migratoires, encourager le développement socioéconomique à travers la migration et faire respecter la dignité humaine et le bien-être des migrants.
Le Programme alimentaire mondial des Nations Unies sauve des vies lors de situations d’urgence et change la vie de millions de personnes grâce au développement durable. Il est présent dans plus de 80 pays du monde, nourrit les personnes prises dans le conflit et les catastrophes et établit les bases pour un avenir meilleur.
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Nabie Loyce, OIM Soudan du Sud, Tel. +211 912380115, email : nloyce@iom.int
Tomson Phiri, PAM Soudan du Sud, Tel. +211 922 465 247, email : tomson.phiri@wfp.org