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Qui sommes nous
Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travail
Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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- 2030 AGENDA
L'OIM et le Ministère uruguayen du développement social s'unissent pour promouvoir les droits fondamentaux des migrants
Un nouvel accord entre l'OIM et le Ministère uruguayen du
développement social (MIDES) permettra une
coopération plus étroite dans le développement
d'activités destinées à protéger et
à promouvoir les droits fondamentaux des migrants vivant
dans le pays.
Dans le cadre du nouvel accord signé aujourd'hui à
Montevideo par Ana María Vignoli, Ministre du
développement social et Juan Artola, représentant
régional de l'OIM dans le Cône Sud, l'OIM et le MIDES
conduiront des activités de recherche afin de fournir des
informations sur les dernières tendances migratoires en
Uruguay. Ces activités permettront aux législateurs
de concevoir des politiques visant à intégrer les
migrants dans la société de manière
satisfaisante. La recherche aidera également le gouvernement
uruguayen à concevoir une politique migratoire
nationale.
« L'Uruguay est un pays composé d'une population
vieillissante d'un peu plus de trois millions de personnes et les
chiffres officiels confirment que seulement 2,1% des habitants sont
nés à l'étranger », explique Juan
Artola, représentant régional de l'OIM dans le
Cône Sud.
Dans les années 60, plus de 60% des migrants
étaient originaires d'Argentine ou du Brésil.
Après 2001, le pays a vu émerger une nouvelle vague
d'immigrants, principalement du Paraguay, du Pérou et du
Chili, dont une vaste majorité de travailleurs peu
qualifiés vivant sous le seuil de pauvreté et tentant
de survivre dans le secteur informel de l'économie.
« Le travail dans l'économie noire signifie que ces
migrants n'ont pas accès aux services sociaux de base et ne
peuvent pas régulariser leur statut migratoire. L'accord
d'aujourd'hui et les activités qui seront menées
à bien permettront de soutenir le gouvernement dans sa
tentative de concevoir des politiques sociales visant à
intégrer cette tranche de la population », ajoute Juan
Artola.
L'Uruguay est également considéré comme un
pays d'origine pour les migrants, comptant environ 600 000 jeunes
uruguayens vivant à l'extérieur du pays. Ce flux
sortant de main-d'uvre active, soit plus de 18% de la
population, a un impact considérable sur la
démographie et les systèmes sociaux et sanitaires du
pays, en raison de la population en grande partie
vieillissante.
Des études révèlent que la migration de
retour était en augmentation, le gouvernement s'est donc
centré sur le renforcement des liens avec sa diaspora. En
2006, le nombre de migrants de retour atteignait 3,3% de la
population, soit environ 110 000 personnes. Ces deux
dernières années, l'impact de la crise
financière internationale a provoqué le retour de
certains migrants uruguayens, principalement ceux vivant dans des
conditions de vulnérabilité.
Dans le cadre du nouvel accord, l'OIM fournira également
son expertise technique pendant que le gouvernement concevra et
mettra en uvre des programmes visant à renforcer
l'aide aux rapatriés, à promouvoir leur
réintégration sur le marché du travail et
à faciliter leur mobilité dans les zones
frontalières avec le Brésil et l'Argentine.
Pour plus d'informations, veuillez contacter:
Alba Goycoechea
OIM Montevideo
Tél: +509 2 916 80 43
E-mail:
"mailto:agoycoechea@iom.int">agoycoechea@iom.int