Les experts de lutte contre la traite de l'OIM et les responsables
du Ministère de la justice organisent, cette semaine, le
premier concours de jugement de cas de traite pour les
étudiants en droit inscrits dans les universités
publiques.

Les 40 étudiants participant entameront des
procédures dans des cas de traite et recevront des
informations sur la traite dans le pays. Les gagnants de ce
concours de deux jours participeront au concours annuel de jugement
en matière de droits de l'homme, à
l‘Université américaine, à Washington,
D.C.

D'après la division de la Police nationale
spécialisée dans les enfants et les adolescents
(DINAPEN, en espagnol), la traite a augmenté de près
de 1 000% ces quatre dernières années, avec un nombre
de cas suspects passant de 99 en 2005 à 882 en 2009.

« Ces chiffres ne représentent que les cas
signalés à la police, car la plupart des victimes de
traite ne veulent pas faire appel aux autorités par peur de
représailles des trafiquants à leur encontre ou
à celle de leurs familles », déclare Rogelio
Bernal, chef de mission de l'OIM en Equateur.

L'Equateur est un pays d'origine, de transit et de destination
pour les victimes à des fins d'exploitation sexuelle et de
travail forcé. De nombreuses victimes sont des enfants
victimes de traite à des fins d'exploitation sexuelle et de
mendicité. La plupart des victimes de traite à des
fins d'exploitation sexuelle sont des jeunes filles
âgées de 16 à 17 ans, alors que la
majorité des victimes pour les activités de
mendicité sont des enfants âgés de 6 à
10 ans.

Depuis 2005, l'OIM fournit un soutien au gouvernement
équatorien dans sa lutte contre la traite. Le programme de
l'OIM est centré sur l'aide à la mise en œuvre
du Plan national du gouvernement, de lutte contre la traite et
d'autres formes de violence, et sur le soutien aux efforts de
prévention, de protection et de poursuites.

Pour plus d'informations, veuillez contacter:

Ana Maria Guzman

OIM Quito

Tel: +593 225 67 89

E-mail: "mailto:aguzman@iom.int">aguzman@iom.int