Canada  - L’OIM et le gouvernement de Guyane ont lancé, cette semaine, le projet de la diaspora guyanaise (GUYD), destiné à contribuer au développement économique de la Guyane en soutenant et en faisant participer la diaspora guyanaise.

Le projet, créé en collaboration avec le gouvernement de Guyane par le biais du Ministère des affaires étrangères, est un projet d’un an qui a débuté en avril 2012 et qui vise à faire participer la diaspora guyanaise du monde entier en recueillant des informations sur les compétences, les ressources, les intérêts et les projets de ceux qui souhaitent soutenir le développement du pays.

Le lancement de cette semaine à Toronto a été suivi par quelque 300 membres de la diaspora guyanaise, notamment des groupes de diaspora, des associations et des organisations.

Le projet GUYD a été lancé à New York en septembre et depuis, 22 membres de la diaspora guyanaise à New York ont répondu à une enquête en ligne et 970 l’ont fait partiellement.

Le projet a également été lancé à Barbade le 26 novembre et à Antigua-et-Barbuda le 28 novembre, en présence de plus de 150 membres de la diaspora guyanaise.

Des moyens de communication sur le projet comprenant des posters, des autocollants, des documents et des brochures d’information ont été distribués aux personnes et aux groupes, associations et organisations présentes aux lancements, ainsi que dans les bureaux consulaires guyanais.

Une évaluation est actuellement en cours pour déterminer les compétences, les lacunes et les besoins existants en Guyane. Les informations seront utilisées pour faciliter la mise en lien des compétences de la diaspora avec les besoins et les lacunes dans les secteurs privé et public de Guyane.

La migration depuis la Guyane a commencé dans les années 60 en raison des conditions économiques instables de l’époque. Au fil des années, la population migrante guyanaise a augmenté, faisant ainsi diminuer la main-d’œuvre diplômée dans de nombreux secteurs.

Bien que la diaspora guyanaise soit répartie dans le monde entier, les migrants les plus qualifiés, comme les enseignants et les infirmières, se trouvent au Royaume-Uni, en Amérique du Nord et dans les Caraïbes, notamment à Barbade, à Antigua et à Trinité-et-Tobago.

Les données du Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies suggèrent que de 1990 à mi-2010, quelque 11 599 migrants internationaux de Guyane vivaient dans d’autres pays.

Le Service américain de l’immigration et de la naturalisation a en outre rapporté que fin 2005, il y avait environ 200 000 migrants guyanais régularisés dans le pays. Ce chiffre n’inclut pas les migrants irréguliers, qui seraient plus de 250 000.
 
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Rui Reis Oliveira
OIM Guyane
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