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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L’OIM et INTERPOL co-organisent un atelier sur la cybercriminalité et la traite des personnes en Argentine
Argentine – Le Bureau régional de l’OIM pour l’Amérique du Sud et INTERPOL co-organisent, cette semaine, un atelier de deux jours pour mieux comprendre les liens entre les nouvelles technologies, la cybercriminalité et la traite des personnes.
Pendant deux jours, environ 50 enquêteurs de la police spécialisée, procureurs et experts en cybercriminalité venus de toute l’Amérique du Sud se réuniront à Buenos Aires, en Argentine, pour partager leurs expériences avec des experts internationaux clés, notamment des représentants de Facebook, du Projet Polaris, du Projet de technologie et de traite et du Centre international pour les enfants disparus et exploités.
« Nous entendons de plus en plus parler des réseaux sociaux dans le cadre de notre travail de lutte contre la traite », explique Rosilyne Borland, spécialiste régionale de la lutte contre la traite à l’OIM. « Non seulement le recrutement a lieu en ligne, mais dans certains cas, les victimes de traite nous ont contactés par Facebook et nous avons pu travailler en coordination avec la police locale pour les aider. »
Bien qu’il n’existe pas vraiment de statistiques mondiales sur les liens entre les nouvelles technologies et la traite des personnes, la police et les enquêteurs chargés de ces cas expliquent que les trafiquants utilisent de plus en plus la technologie pour recruter et même contrôler leurs victimes.
Certaines organisations de lutte contre la traite, comme le Projet américain Solaris, utilisent la technologie pour aider à identifier les victimes, par le biais d’une ligne d’assistance par SMS. La police et les enquêteurs passent également par les réseaux sociaux pour débusquer les réseaux impliqués dans la traite.
« Les nouvelles technologies ne sont pas que pour les trafiquants, notre objectif est de trouver des moyens pour mieux utiliser ces outils et combattre la traite. Pas seulement par la prévention et le partage d’informations, mais également pour mieux localiser et aider les victimes et pour engager des poursuites à l’encontre des criminels », déclare Rosilyne Borland.
Depuis le début des années 1990, l’OIM a aidé plus de 65 000 hommes, femmes, filles et garçons victimes de traite à des fins d’exploitation sexuelle et de travail forcé, dans le cadre de plus d’un millier de projets de lutte contre la traite dans plus d’une centaine de pays.
Les trafiquants s’attaquent à des personnes à la recherche d’opportunités, qui s’efforcent de payer leurs dettes, d’améliorer leurs conditions de vie, de nourrir leurs enfants ou de s’occuper de leurs parents. Bon nombre de ces organisations criminelles recrutent leurs victimes par le biais de fausses offres d’emploi à l’étranger. Dans le monde interconnecté d’aujourd’hui, une grande partie de ces recrutements ont lieu en ligne.
La traite des personnes est un crime organisé qui a toujours été en lien avec la cybercriminalité, notamment dans le cas du blanchiment d’argent. Ce n’est que récemment que la communauté qui lutte contre la traite a commencé à explorer comment les nouvelles technologies telles que les réseaux sociaux peuvent être utilisées pour identifier et protéger les victimes et pour aider à mener les enquêtes.
L’atelier d’information a lieu les 28 et 29 août et est organisé au sein du groupe de travail sud-américain d’INTERPOL sur la traite des personnes, dans le cadre de la collaboration entre l’OIM et INTERPOL dans le monde entier.
Pour plus d’informations, veuillez contacter Rosilyne Borland
OIM Buenos Aires
Email: rborland@iom.int
Tel: +54 (9) 11 5219 2033/2034/2035 ext. 11