Nicaragua/Costa Rica - Des représentants du gouvernement, du secteur privé et du milieu universitaire du Nicaragua et du Costa Rica se réunissent, cette semaine, à Granada, au Nicaragua, pour renforcer leurs capacités institutionnelles et accroître la coopération entre les deux pays en recueillant, en partageant et en fournissant des informations actualisées concernant les tendances des flux de migration de main-d’œuvre et leurs impacts sur le marché du travail.

Les employeurs costaricains ont besoin de main-d’œuvre peu qualifiée, en particulier pour les secteurs de l’agriculture et de la construction, et pour pourvoir des postes dans les services domestiques et la sécurité privée. D’après le Directorat général costaricain pour les migrations et les étrangers, il y avait, fin janvier 2011, quelque 374 000 étrangers dans le pays. Plus de 280 000 étaient des ressortissants nicaraguayens.

« L’OIM a conçu cet événement pour réunir les responsables politiques, les employeurs et les chercheurs afin de pallier l’absence de statistiques fiables et d’informations objectives sur le nombre de travailleurs migrants. Les participants travaillent déjà sur la gestion des flux de migration de main-d’œuvre ainsi que sur la compilation et l’analyse des données. Les objectifs attendus sont d’accroître la coopération et de mieux gérer la migration de main-d’œuvre qui profitera aux migrants, aux employeurs et aux responsables », explique Paola Zepeda, responsable du Bureau de l’OIM au Nicaragua.

Les 19 participants, qui se réunissent aujourd’hui et demain, entendront également des spécialistes de la migration de main-d’œuvre de l’OIM, de l’OAS, du Colegio de la Frontera norte du Mexique ainsi que de l’Institut des études sociales et de la population de l’Université nationale du Costa Rica.

Ils fourniront des informations sur les outils stratégiques, notamment sur les techniques de sondage s’agissant de la migration transfrontalière et sur le travail des deux systèmes de collecte d’informations migratoires régionales : le Système d’information statistique sur la migration en Mésoamérique (SIEMMES) et le Système de rapport continu sur la migration internationale dans les Amériques (SICREMI).

Le programme de l’atelier a été établi pour permettre aux participants de débattre des perspectives et des problèmes liés aux systèmes d’information existants relatifs à la migration et aux besoins du marché du travail au Nicaragua et au Costa Rica, qui ont actuellement tendance à être basiques, dispersés et déconnectés les uns des autres et qui souvent ne permettent pas de produire des données avancées.

En réunissant les acteurs concernés pour échanger des informations et une expertise et pour sensibiliser et accroître les connaissances sur l’importance de disposer de systèmes d’information adéquats sur le marché du travail afin d’élaborer des politiques, l’atelier vise à encourager le dialogue et la coopération entre les deux pays sur l’impact positif que les flux migratoires peuvent avoir sur le développement économiques des deux pays.

Des efforts de collecte, de traitement et de partage des données nécessaires à la bonne gestion des migrations doivent être déployés à la fois dans le secteur public et dans le secteur privé.

L’atelier fait partie du projet de l’OIM intitulé Meilleures pratiques concernant la collecte et le partage de données sur la migration de main-d’œuvre en vue d’améliorer les systèmes d’information sur le marché du travail, et est cofinancé par l’Union européenne.

Le programme et la note de réflexion sont disponibles en ligne :
http://www.iom.int/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/published_docs/Agenda-Preliminar-Taller-SIMEL-en-Nicaragua.pdf 
http://www.iom.int/jahia/webdav/shared/shared/mainsite/published_docs/Nota-Conceptual-Taller-SIMEL-en-Nicaragua.pdf

Pour plus d’informations, veuillez contacter

Alexandra Bonnie
OIM Nicaragua
Tel. +505 2278 9569
Email: abonnie@iom.int

ou

Sofia Salas
OIM Costa Rica
Email: ssalas@iom.int
Tel. +506 2212-5338