Norvège - En partenariat avec l’Institut norvégien pour la santé publique (NIPH), l’OIM a organisé, cette semaine, une série de formations destinée à améliorer la santé mentale et le bien-être psychosocial en Norvège.

La série de séminaires, d’ateliers et de formations qui durent une semaine a été conçue pour améliorer les connaissances et compétences des membres de la communauté norvégienne d’ONG, d’universitaires et de professionnels qui travaillent auprès de groupes vulnérables, notamment des migrants.

Le programme a été dirigé par Guglielmo Schinina, responsable de la santé mentale, de la réponse psychosociale et de la communication interculturelle de l’OIM. Il a expliqué que les migrants avaient des besoins de santé mentale au même titre que les populations locales mais qu’ils étaient confrontés à un grand nombre de facteurs de stress qui peuvent affecter leur bien-être à long terme et rendre leur intégration dans la société plus difficile.

« Avant tout, nous ne devons pas oublier que la santé mentale, comme toute autre domaine de santé, est un droit pour les migrants au même titre que pour les populations non-migrantes », a-t-il déclaré.

L’un des moments forts des sessions communes OIM-NIPH a été le débat approfondi concernant la déshumanisation des migrants et les mythes qui entourent les « migrants sains » et les « migrants vulnérables ». Le débat était donc centré sur les manières d’œuvrer pour la résilience des communautés d’accueil à accepter les migrants et à aider les migrants dans le besoin.

Une autre table ronde était centrée sur l’inclusion des migrants dans les arts dans le but de créer un réseau pour encourager le théâtre social et ainsi identifier et satisfaire les besoins psychosociaux de la communauté migrante.

Autrefois un point essentiel des problèmes de santé mentale et du « traumatisme », l’intervention psychosociale est désormais centrée sur le renforcement de la résilience et le soutien social.

Steve Hamilton, chef de mission de l’OIM en Norvège, a expliqué pourquoi renforcer la capacité de la communauté en organisant une série d’évènements consacrés à la santé mentale et au bien-être psychosocial des migrants était bénéfique.

« Les engagements de l’OIM sont pris auprès de tous les migrants au sein d’une communauté et s’étendent donc à la communauté dans son ensemble. Dans toute communauté, il y a des gens qui souffrent de problèmes de santé mentale qui doivent être traités au plus vite. A cet égard, renforcer la capacité générale du soutien et avoir une meilleure compréhension sont essentiels », a-t-il déclaré.

L’OIM a créé son premier programme psychosocial en 1998, puis a fondé une unité en 2000 et a enfin crée une section entière à son siège en 2009.

Au cours des deux dernières années seulement, l’OIM a fourni des soins de santé mentale et un soutien psychosocial à plus de 720 000 migrants, déplacés et victimes du conflit dans 32 pays, et a formé 4 500 professionnels à travers le monde.

Pour plus d’informations, veuillez contacter Sigurd Tvete, OIM Norvège, Tel +47 406 749 86, Email: stvete@iom.int