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Qui sommes nousL'Organisation internationale pour les migrations (OIM) fait partie du système des Nations Unies et est la première organisation intergouvernementale à promouvoir depuis 1951 une migration humaine et ordonnée qui profite à tous, composée de 175 Etats membres et présente dans 171 pays.
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Notre travailEn tant que principale organisation intergouvernementale qui promeut depuis 1951 une migration humaine et ordonnée, l'OIM joue un rôle clé pour soutenir la réalisation du Programme 2030 à travers différents domaines d'intervention qui relient à la fois l'aide humanitaire et le développement durable.
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L'OIM en Libye aide plus de 100 migrants ghanéens avec le premier vol de retour volontaire affrété depuis cinq mois
Tripoli - Cent dix-huit migrants ghanéens bloqués en Libye en raison des restrictions dues à la COVID-19 ont embarqué, hier, à bord d’un vol de retour, le premier mouvement du Programme de retour volontaire humanitaire de l'OIM depuis le début d'une interruption temporaire il y a cinq mois.
Parmi ceux qui se trouvaient à bord du vol de jeudi pour Accra se trouvaient sept femmes, trois enfants et deux bébés.
Tous ont été soumis à un examen médical par l'OIM avant le départ et ont reçu des équipements de protection individuelle comme des masques, des gants et du désinfectant pour les mains, ainsi qu'une assistance psychosociale. L'Organisation continuera à fournir un soutien pendant une période de quarantaine de 14 jours au Ghana et, plus tard, une aide à la réintégration.
« Pour payer les frais de scolarité de mes enfants au Ghana, je suis venu en Libye et j'ai travaillé pour récolter suffisamment d'argent », a déclaré Rogerson Babatagre, 47 ans, ouvrier en bâtiment grièvement blessé dans un accident de la route.
« Comme je ne peux plus travailler comme avant, j'ai décidé de retourner dans mon pays, même si je n’ai pas gagné assez d'argent pour payer les frais de scolarité de mes enfants. Mais c'est la vie. Maintenant, je suis très heureux de voir ma famille après sept ans. C'était très difficile de rester loin d'eux dans cette situation ».
La COVID-19 a ajouté une nouvelle couche de complexité au retour humanitaire volontaire, une bouée de sauvetage essentielle pour les migrants souhaitant rentrer chez eux depuis la mise en service des vols en 2015, explique Ashraf Hassan, responsable du programme.
Face aux restrictions de mobilité généralisées imposées par la COVID-19 et à l'intensification du conflit en Libye, l'OIM a reçu de nombreuses nouvelles demandes d’aide au retour humanitaire volontaire. Plus de 2 300 migrants se sont enregistrés pour un retour volontaire dans leur pays d'origine depuis le mois de mars.
« Nous continuons à faire fonctionner une ligne d'assistance téléphonique pour les migrants et à travailler très étroitement avec les ambassades, les autorités libyennes et les entités gouvernementales des pays d'origine pour aider les gens à rentrer chez eux et à reconstruire leur vie », a déclaré M. Hassan. « L'OIM en Libye s'efforcera de maintenir son programme de retour humanitaire volontaire et d'aide à la réintégration basé sur la protection, comme une option viable pour tous les migrants bloqués ».
Au cours du premier trimestre 2020, le programme de retour humanitaire volontaire de l'OIM a aidé 1 466 migrants bloqués à rentrer chez eux depuis la Libye. Près de 9 800 migrants sont retournés dans 34 pays d'origine en Afrique et en Asie l'an dernier grâce à ce même programme.
« Je suis enchanté par le professionnalisme et l'engagement du personnel de l'OIM participant à cette opération, de l'enregistrement de nos ressortissants jusqu'au dernier point de contrôle frontalier », a déclaré S.E. le Dr. S. Adotey Anum, Ambassadeur du Ghana en Libye, qui supervise l'embarquement des migrants à l'aéroport de Mitiga.
« Il nous a fallu plus de quatre mois de communication et de suivi, y compris des examens médicaux. Le soutien de l'équipe médicale de l'OIM a été tout à fait exceptionnel. J'espère que nous poursuivrons cette coopération ».
Le conflit et la COVID-19 ont eu de graves répercussions sur les moyens de subsistance des migrants en Libye. D’après une évaluation réalisée à l'aide de la Matrice de suivi des déplacements de l'OIM, dans 93 pour cent des lieux évalués, les migrants ont déclaré avoir été affectés par les restrictions de mouvement, principalement en termes de perte d'emploi, et plus d'un tiers d'entre eux seraient en situation d'insécurité alimentaire.
Le vol charter a été rendu possible grâce au financement de l'Union européenne dans le cadre de l'Initiative conjointe UE-OIM pour la protection et la réintégration des migrants, le premier programme global de ce type visant à sauver des vies, à protéger et à aider les migrants le long des principaux itinéraires migratoires en Afrique.
Le programme a été lancé en mai 2017 avec le financement du Fonds fiduciaire d'urgence de l'UE pour l'Afrique (EUTF).
Pour plus d'informations, veuillez contacter Safa Msehli, OIM Genève, Tél : +41794035526 Email : smsehli@iom.int